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    King : 5 choses à savoir sur le film d’aventure avec Gérard Darmon et un lionceau
    Mathilde Fontaine
    Mathilde Fontaine
    -Rédactrice ciné-séries
    Celle qui est fan de Friends et pourrait bosser chez Dunder Mifflin. Ne loupe jamais une séance ciné, rêve de vivre dans un film de Sautet, de faire une choré avec les fréros Vega (ceux de Tarantino) et d'aller à une Boum avec Vic ! ("Et là, normalement, il me faut une citation latine...")

    Actuellement au cinéma, petits et grands ont rendez-vous pour une aventure aussi belle qu’émouvante dans King. Au programme : une histoire d’amitié touchante entre une enfant et un lionceau, portée par un casting étoilé. 5 infos sur le film.

    ÇA PARLE DE QUOI ?

    King, un lionceau destiné à un trafic, s'échappe de l'aéroport et se réfugie dans la maison d'Inès, 12 ans et Alex, 15 ans. Le frère et la sœur ont alors l'idée folle de le ramener chez lui, en Afrique. 

    King
    King
    De David Moreau
    Avec Gérard Darmon, Lou Lambrecht, Léo Lorléac'h
    Sortie le 16 février 2022
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    Mais la traque des douaniers ne leur facilite pas la vie. Lorsque Max, leur grand-père fantasque qu'ils n'ont vu que deux fois dans leur vie, se joint à l'aventure, tout devient possible…

    DEUX HÉROS “FÉLIN” POUR L’AUTRE

    Au cinéma dès ce 16 février, King est le tout nouveau film de David Moreau. Après les thrillers d’horreur Ils et The Eye, la comédie romantique 20 ans d’écart, le film fantastique Seuls, le réalisateur nous plonge dans une aventure racontant l’incroyable amitié entre une enfant et un lionceau.

    Vue dans la série Papa ou Maman et Just KidsLou Lambrecht campe la jeune Inès qui va tout faire pour sauver le fauve d’un trafic. Un rôle pour lequel la petite fille s’est longuement préparée, notamment pour que sa relation avec le lion soit la plus crédible. 

    Avant le tournage, je suis allée durant plusieurs semaines chez son éleveur, afin qu’il s’habitue à moi. Je me souviens que je jouais avec lui, je lui donnais le biberon et surtout je lui parlais pendant des heures pour qu’il s’habitue à ma voix ou mon odeur”, raconte-t-elle. Et David Moreau de préciser : “Lou a passé beaucoup de temps avec le bébé lion, se prenant même de passion pour ces fauves.”

    PLUS VRAI QUE NATURE

    Si un véritable lionceau était bien présent sur le plateau de tournage, le personnage de King est en grande partie réalisé en effets spéciaux. “La complexité du film fait que j’avais besoin que le lionceau fasse des choses très précises à des moments clés. Des actions complexes, quasi impossibles à effectuer avec des animaux qui, en raison de leur jeune âge, ne sont pas dressés”, explique le réalisateur.

    Nous avons storyboardé tout le film afin de savoir ce que nous pourrions tourner en vrai, et ce qu'il nous serait impossible de faire. Très vite, la place des VFX s’est imposée comme majoritaire, (...) l’animal de synthèse est vraiment très réussi et incarne parfaitement le rôle de King, un lionceau au caractère bien trempé.

    Le vrai lionceau n’a donc connu que quelques jours de tournage avec une ou deux prises maximum. Un véritable défi relevé par Lou Lambrecht, qui a bien souvent dû jouer seule : “Je devais donc parler dans le vide, ce qui était un peu compliqué. Mais heureusement lorsque le lionceau était face à moi tout redevenait plus facile et naturel.

    UN CASTING LECHÉ

    Face à la révélation Lou Lambrecht et à Léo Lorléac'h qui campe son frère Alex, on retrouve Gérard Darmon dans le rôle de Max, un grand-père fantasque. “Il a cette nature, cette dualité à la fois touchante, drôle, sévère. Je ne voulais pas d’un grand-père un peu gâteux”, décrit David Moreau.

    C’est un comédien qui a une vraie gueule, une tête de lynx : c’est formidable à filmer ! Je me suis dit plusieurs fois que j’avais l’impression de travailler avec Clint Eastwood.” Mais Gérard Darmon n’est pas le seul à illuminer King, puisque Thibault de Montalembert (Dix pour cent), Clémentine Baert (Nous finirons ensemble), Artus (Le Bureau des légendes) ou encore Eye Haïdara (Le Sens de la fête) complètent le casting.

    UNE PATTE EIGHTIES

    Né à la fin des années 70, David Moreau a été bercé par le cinéma de Joe Dante (Les Gremlins), Steven Spielberg (E.T), Richard Donner (Les Goonies) ou John Badham (Wargames). “Etant gamin, je me projetais beaucoup dans ces univers qui ne m’ont jamais paru si improbables que ça. Néanmoins, j’ai toujours regretté que ces histoires ne plongent par leurs racines dans ma réalité à moi, et ma réalité, ce n’était pas Phoenix ou Los Angeles mais le Val d’Oise”, confie-t-il.

    Voilà pourquoi - et même s’il ne souhaitait pas en premier lieu faire un film vintage - le réalisateur a rapidement été rattrapé par ses goûts personnels et a ainsi apporté un soin particulier à la photographie et aux décors, comme dans ces classiques US. 

    Nous avons beaucoup travaillé avec Antoine Sanier, le chef opérateur du film, pour trouver le bon équilibre entre la magie et le réalisme. Nous ne voulions pas trop montrer King au début, pour le rendre le plus intrigant possible.” Une approche qui évoque d’emblée E.T, film qui figure dans les préférés de Lou Lambrecht et qui a servi de référence à Moreau.

    Découvrez King, le 16 février au cinéma.

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