Adieu Paris de Edouard Baer
Avec Pierre Arditi, Jackie Berroyer, François Damiens...
De quoi ça parle ? Un vieux bistro parisien au charme éternel. Huit messieurs à table, huit grandes figures. Ils étaient les « rois de Paris »… Des trésors nationaux, des chefs-d'œuvre en péril. Un rituel bien rodé... Un sens de l’humour et de l’autodérision intacts. De la tendresse et de la cruauté.
Le saviez-vous ? Après La Bostella (1999), Akoibon (2005) et Ouvert la nuit (2017), Edouard Baer signe avec Adieu Paris son quatrième long métrage. A l'origine, le metteur en scène envisageait de réaliser un semi-documentaire sur des gens qu'il admire.
Un monde de Laura Wandel
Avec Maya Vanderbeque, Günter Duret, Karim Leklou...
De quoi ça parle ? Nora entre en primaire lorsqu’elle est confrontée au harcèlement dont son grand frère Abel est victime. Tiraillée entre son père qui l’incite à réagir, son besoin de s’intégrer et son frère qui lui demande de garder le silence, Nora se trouve prise dans un terrible conflit de loyauté.
Le saviez-vous ? En amont du tournage, Laura Wandel a observé des cours de récréation pendant plusieurs mois. La réalisatrice y a décelé une notion de territorialité : "En Belgique, la plupart des cours d’école sont occupées par des terrains de foot, ce qui laisse très peu d’espace pour ceux et celles qui n’y jouent pas. Dans une cour de récréation, chacun essaye de prendre sa place, mais ne dispose pas des mêmes forces pour le faire."
Les Promesses de Thomas Kruithof
Avec Isabelle Huppert, Reda Kateb, Naidra Ayadi...
De quoi ça parle ? Maire d’une ville du 93, Clémence livre avec Yazid, son directeur de cabinet, une bataille acharnée pour sauver le quartier des Bernardins, une cité minée par l’insalubrité et les "marchands de sommeil". Ce sera son dernier combat, avant de passer la main à la prochaine élection.
Le saviez-vous ? Dans Les Promesses, Thomas Kruithof explore à nouveau une "mécanique de l’ombre" après le thriller avec François Cluzet : celle des tractations politiques. Après l’élection présidentielle de 2017, le réalisateur voulait s'intéresser au courage politique et il lui a semblé que c'est à l’échelon local qu'il persiste. Il a alors rencontré Jean-Baptiste Delafon, le co-créateur de Baron Noir, qui travaillait sur un portrait de maire de banlieue.
Presque de Bernard Campan, Alexandre Jollien
Avec Bernard Campan, Alexandre Jollien, Tiphaine Daviot...
De quoi ça parle ? Deux hommes prennent la route, de Lausanne vers le sud de la France, dans un corbillard. Ils se connaissent peu, ont peu de choses en commun, du moins le croient-ils…
Le saviez-vous ? Alexandre Jollien, dont c'est le premier long métrage au cinéma, a découvret la philosophie dans les années 90, et cela va devenir son domaine de prédilection. En 1999, il publie son premier ouvrage, Éloge de la faiblesse, un récit philosophique et autobiographique où il revient sur sa jeunesse passée dans un centre spécialisé sous la forme d'un dialogue avec Socrate. Suivront huit autres...
Nos âmes d'enfants de Mike Mills
Avec Joaquin Phoenix, Woody Norman, Scoot McNairy...
De quoi ça parle ? Un journaliste radio entreprend un voyage à travers le pays avec son jeune neveu.
Le saviez-vous ? Le road movie s’est imposé comme la forme adéquate pour raconter Nos âmes d’enfants. Mike Mills s’est inspiré d’Alice dans les villes de Wim Wenders, l’histoire d’un journaliste allemand qui voyage avec une jeune fille que sa mère ne vient pas chercher après qu’elle la lui a confiée.
L'Ennemi de Stephan Streker
Avec Jérémie Renier, Alma Jodorowsky, Emmanuelle Bercot...
De quoi ça parle ? Un célèbre homme politique est accusé d’avoir tué son épouse retrouvée morte, une nuit, dans leur chambre d’hôtel. Est-il coupable ou innocent ? Personne ne le sait. Et peut-être lui non plus.
Le saviez-vous ? Comme Noces, le précédent film de Stephan Streker, L'Ennemi est vaguement inspiré d'une histoire vraie : l'affaire Wesphael. Le réalisateur explique : "L'Ennemi raconte l’histoire d’un homme politique accusé d’avoir tué son épouse retrouvée morte dans une chambre d’hôtel… Et personne ne sait s’il est coupable ou innocent. Et, pourtant, tout le monde ou presque a son point de vue…"
Une jeune fille qui va bien de Sandrine Kiberlain
Avec Rebecca Marder, André Marcon, Anthony Bajon...
De quoi ça parle ? Irène, jeune fille juive, vit l’élan de ses 19 ans à Paris, l’été 1942. Sa famille la regarde découvrir le monde, ses amitiés, son nouvel amour, sa passion du théâtre… Irène veut devenir actrice et ses journées s’enchaînent dans l’insouciance de sa jeunesse.
Le saviez-vous ? Après un court métrage remarqué à Cannes, Sandrine Kiberlain se lance dans le grand bain de la réalisation d'un long métrage, avec Une Jeune fille qui va bien. Comme l'a expliqué Sandrine Kiberlain à notre micro, lors de la présentation du film à Cannes en juillet dernier, il y a "l'envie de raconter cet âge là, 19-20 ans", "par le prisme d'une jeune femme qui ne veut pas voir ce qui se passe, même si elle le pressent".
Graines d'espoir de Pierre Beccu
Avec Roukiata Ouedraogo, Pierre Rabhi
De quoi ça parle ? A travers la France, l'Espagne, Madagascar et le Burkina Faso, 332 enfants et adolescents s'emparent de la caméra pour nous livrer leurs attentes et construire un nouvel avenir. Entre enjeux climatiques et justice sociale, ils nous interpellent sur les urgences d'aujourd'hui.
Le saviez-vous ? Le fil rouge de Graines d'espoir ne porte pas sur le fait que les gens sauveront ou non la planète, mais sur le sort de tous les enfants : pourront-ils respirer, manger à leur faim, vivre ensemble dans la dignité, faire autre chose que se battre pour survivre ?
Souterrain de Sophie Dupuis
Avec Joakim Robillard, Théodore Pellerin, James Hyndman...
De quoi ça parle ? Maxime, la vingtaine, travaille dans la mine d’or d’une petite ville du Québec. A l'origine d'un drame qui a failli coûter la vie à Julien, son ami d'enfance, il est en proie aux doutes et à la culpabilité. Lorsqu'une violente explosion retentit sous terre, Maxime voit l’occasion de se racheter...
Sunless Shadows de Mehrdad Oskouei
De quoi ça parle ? Dans un centre de détention, des adolescentes se livrent devant la caméra de Mehrdad Oskouei. Il parvient à tisser un lien étroit avec les détenues dont il observe les conversations franches, les échanges ludiques, dans cet environnement qui les protège d’une société dominée par les hommes.
Le saviez-vous ? Sunless Shadows se concentre sur l’acte du meurtre : pas tant le « comment » que le « pourquoi », comme l'explique le réalisateur Mehrdad Oskouei : "Les femmes iraniennes coupables d’homicides conjugaux ont peu de remords. Même après des années de prison elles restent convaincues d’avoir été dans leur droit. Mais pourquoi une femme en arrive-telle à tuer son mari avec l’aide de sa fille ? Que s’est t-il réellement passé pour les mener à un tel acte ?"