En 1973, le réalisateur Gérard Oury retrouve pour la cinquième fois l'acteur Louis de Funès pour Les Aventures de Rabbi Jacob, leur nouvelle comédie confrontant un homme d'affaires irascible et xénophobe à un groupe terroriste. Mais saviez-vous que la fameuse scène de danse du film a été totalement improvisée ?
Aujourd'hui, cela paraît fou tant la scène est indissociable du long métrage, mais c'est bien ce que confie le chorégraphe Ilan Zaoui dans l'émission Un jour, un destin consacrée à Gérard Oury :
C'est drôle de se dire que ce moment de cinéma qui a tant marqué n'était pas dans le scénario.
En effet, Gérard Oury cherchait une idée pour marquer l'arrivée du faux Rabbi Jacob en plein shabbat. "Il fallait qu'il se passe un truc rue des Rosiers", ajoute le chorégraphe.
SNC
A l'origine, De Funès devait simplement jouer du violon dans la scène, et c'était la seule raison de la venue d'Ilan Zaoui sur le plateau, pour former le comédien roi du box-office. Une fois arrivé, Zaoui confie à l'équipe du film qu'il fait partie d'une compagnie de danse qui interprète un spectacle de danse sur les traditions juives.
Découvrant le spectacle, le sang de Gérard Oury ne fait qu'un tour : voilà ce qui lui manquait pour sa scène rue des Rosiers. La scène du violon part à la poubelle et Oury fait retravailler la danse de la compagnie pour que son acteur principal, Louis de Funès, 59 ans, puisse l'exécuter, sur une musique originale de Vladimir Cosma.
Cette musique est entrée pour toujours dans les oreilles des Français, devenue aussi culte que la chorégraphie qui l'accompagne désormais pour toujours.
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