Depuis près d’un mois, il est difficile de passer à côté de la tornade Squid Game. Dans cette série sud-coréenne, créée par Hwang Dong-hyeok, 456 personnes participent à une série d’épreuves de jeux mortels pour éponger leurs dettes. La somme de la récompense ? 45,6 milliards de wons, soit 33 millions d’euros. Immoral, violent, pourtant très divertissant, le programme est devenu le nouveau succès de la plateforme Netflix. Un succès qui s’invite jusque dans les cours d’école.
La semaine dernière, le ministère de l’Education nationale, qui prend le sujet très au sérieux, a envoyé un message d’alerte aux directeurs académiques pour alerter sur les risques d’actes violents entre les enfants dans les cours de récréation. Malgré son interdiction et ses scènes explicites, la série Squid Game n’a pas échappé à la curiosité des plus jeunes.
En France, selon Nice-Matin, le directeur d’une école niçoise a envoyé un mail à l’attention des parents. Il note que des élèves de CM1 et CM2 tentent de reproduire certaines séquences, jusqu’à simuler la mort pendant une partie de Un, deux, trois, soleil - jeu reproduit dans la série sous une forme bien plus macabre.
En Belgique, dans la ville de Dinant, c’est une petite fille de 7 ans qui a été giflée après avoir perdu à l’un de ces jeux. Interrogée par l’émission belge C’est pas tous les jours dimanche, la mère explique que “tous les perdants ont été giflés” par la suite. “Je ne comprends pas pourquoi autant de petits enfants jouent à ça alors que c'est une série interdite au moins de 16 ans”, s’indigne la mère.
Même son de cloche en Grande-Bretagne. Le média The Independent rapporte que des directeurs d’écoles primaires ont adressé une lettre aux parents pour les avertir de certains comportements inappropriés suite au succès de la série. “Les parents des enfants qui tentent de reproduire ces comportements seront appelés et des sanctions seront appliquées."