Charlie Watts, le batteur des Rolling Stones, s'est éteint ce mardi à l'âge de 80 ans. Une légende du rock qui avait eu le privilège d'être filmé par une autre légende, du septième art celle-ci, en la personne de Martin Scorsese. C'était en 2006, le réalisateur captant l'énergie des Stones lors de deux concerts au Beacon Theatre de New York pour donner naissance à l'excellent documentaire Shine a Light.
Sorti en salles en 2008 après une présentation en ouverture du Festival de Berlin, Shine a Light, dont Charlie Watts est l'un des producteurs, nous plonge, de la préparation des concerts à la performance, dans l'intimité d'un groupe mythique et du plus rock'n'roll des cinéastes.
16 caméras, les plus grands chefs opérateurs internationaux... Le film, entrecoupé d'images backstage et d'archives, avait bénéficié de très gros moyens.
Avec Shine a Light, Martin Scorsese réalisait le rêve de sa vie : filmer les Rolling Stones, ce groupe qui a accompagné nombre de ses oeuvres. Robert De Niro qui rentre dans un bar sur les notes de Jumpin' Jack Flash dans Mean Streets, l'utilisation de Gimme Shelter dans Les Affranchis ou encore plusieurs morceaux qui habillent la BO de Casino... Le très mélomane Scorsese n'a eu de cesse, au fil des années, de rendre hommage au groupe britannique.
Pourquoi Martin Scorsese a-t-il voulu filmer les Stones ? "J'ai simplement voulu restituer en sons et en images la formidable force dégagée sur scène par le groupe, Mick Jagger en tête", répond modestement et simplement le cinéaste américain.
Quant à Charlie Watts, interrogé par ArtisanNewsService, il ne cachait pas sa surprise à la vision de Shine a Light. "C'est incroyable. Je pensais partir très vite car je n'arrive pas à me regarder à l'écran ou à m'écouter jouer. Généralement, j'arrête de regarder rapidement", déclarait le musicien britannique. "Mais là, j'étais très agréablement surpris. (...) C'est un documentaire qui est fait de manière très intéressante."
Martin Scorsese évoque les Rolling Stones :