De quoi ça parle ?
Alice est une trentenaire bourrée de complexes. Elle se trouve moche et grosse, et son manque de confiance en elle l’empêche d’entreprendre quoi que ce soit, professionnellement ou sentimentalement. A la suite d’une chute sur la tête, elle se réveille persuadée d’être devenue, comme par magie, une fille sublime.
Armée de cette toute nouvelle confiance en elle, plus rien ne lui résiste : elle décroche le job de ses rêves et rencontre l’amour en la personne de Benjamin. Mais que se passera-t-il si cette illusion disparaît ? Alice sera-t-elle capable de garder cette estime d’elle-même qui lui a tant fait défaut jusque-là ?
Belle, belle, belle est diffusée ce lundi 23 août à partir de 21h05 sur TF1 et est d’ores et déjà disponible en avant-première sur Salto.
C’est avec qui ?
Dans le rôle principal, nous retrouvons Joséphine Draï, actrice et humoriste qui s’est fait connaître dans Paris à tout prix et Babysitting 2. En 2018, elle était à l’affiche de Plan Coeur, série romantique de Netflix aux côtés de Zita Hanrot, Sabrina Ouazani et Marc Ruchmann. Elle retrouve d’ailleurs ce dernier dans Belle, belle, belle.
Arié Elmaleh, de son côté, campe Benjamin, le futur amoureux d’Alice, et Reem Kherici (30 Jours max, La Bande à Fifi), joue Capucine Chastaing, petite fille de Lili Chastaing, un femme puissante à la tête d’une marque de cosmétiques à succès, incarnée par Macha Méril.
Catherine Hosmalin (Mince alors !), Déborah Lukumuena (Mental), Suzanne de Baecque (Les éblouis) et Audrey Pirault viennent compléter le casting.
Du côté de la réalisation, Anne Depetrini passe une nouvelle fois derrière la caméra après ses expériences sur L’école est finie et Il reste du jambon. Yaël Berdugo et Nathalie Levy-Lang, qui ont précédemment travaillé sur Parents mode d'emploi, sont en charge du scénario.
Ça vaut le coup d'œil ?
Adaptée d’I Feel Pretty, un film américain disponible sur Netflix, Belle, belle, belle suit Alice, une jeune femme avec un cruel manque de confiance en elle qui l’empêche d’entreprendre quoi que ce soit. Sa vie va changer quand, après une mauvaise chute, elle croit dur comme fer être devenue, comme par magie, un canon de beauté.
Elle va désormais dire adieu à tous ses complexes et oser poursuivre ses ambitions, en postulant au job de ses rêves, en draguant un parfait inconnu dans la rue, ou encore en portant des vêtements qu’elle n’arrivait pas à assumer… Mais cette nouvelle Alice ne va pas forcément plaire à sa famille et ses proches, qui n’arrivent plus à voir en elle la personne qu’ils aimaient.
Malgré son ton très léger, Belle, belle, belle n’hésite pas à aborder des sujets de société au cœur du débat ces dernières années, notamment la pression subies par les femmes pour qu’elles atteignent des standards de beauté souvent inaccessibles.
Si certaines scènes sont parfois maladroites, et que l’on pourrait également déplorer le fait, que, malgré tous ses complexes, Joséphine Draï ne soit pas vraiment hors de la “norme”, cette comédie parvient tout de même à nous passer un message et à nous offrir un petit boost de confiance qui fait du bien. Surtout dans une période où toute la presse féminine donne des conseils pour atteindre le “bikini body” parfait.
Plutôt fidèle à l’original, cette version française du film avec Amy Schumer mise principalement sur la personnalité de Joséphine Draï qui est parfaite dans ce rôle. Elle y est rayonnante et apporte beaucoup de fraîcheur et d’humour au personnage d’Alice.
C’est d’ailleurs presque pour elle que l’on reste devant notre écran pendant toute la durée de Belle, belle, belle. Du côté des seconds rôles, Arié Elmaleh n’est pas en reste, et semble avoir trouvé son registre dans la comédie romantique. Il est excellent dans ce rôle de looser un peu timide qui va tomber sous le charme d’Alice. Le couple Arié Elmaleh/Joséphine Draï est d’ailleurs la force du film.
La seule critique que nous pourrions adresser irait au développement des personnages secondaires. Le long-métrage d’origine, d’une durée de 1h50, laisse ici la place à un téléfilm de seulement 1h30… et ces 20 minutes en moins se ressentent.
Le personnage de Marc Ruchmann, censé être le beau gosse pour lequel l'héroïne serait prête à tout abandonner, est exploré de manière extrêmement superficielle. Il en va de même pour le personnage campé par Reem Kherici ou pour les deux meilleures amies d’Alice, quasiment inexistantes.
En somme, Belle, belle, belle est une comédie pétillante qui, malgré quelques petites faiblesses, parvient à nous distraire et à nous faire rire grâce à Joséphine Draï et Arié Elmaleh qui y sont excellents.