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    PODCAST - Cannes 2021 Jour 4 : un coup de foudre, du vent et une Croisette désertée
    Cannes 2021 par AlloCiné
    Cannes 2021 par AlloCiné
    -Journalistes
    Du 6 au 17 juillet 2021, nos expert(e)s passionné(e)s replongent au cœur de la folie cannoise. Responsable éditoriale : Laetitia Ratane Journalistes : Brigitte Baronnet / Mégane Choquet / Thomas Desroches / Maximilien Pierrette Vidéo : Ando Raminoson / Arthur Tourneret

    Quatrième jour sur les marches (et sous le soleil) du Festival de Cannes pour l'équipe AlloCiné : on partage nos aventures sur la Croisette et on échange sur les films du jour, dont le sulfureux "Benedetta" de Paul Verhoeven.

    JACOVIDES-BORDE-MOREAU / BESTIMAGE

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    Laetitia Ratane (@laetitia.ratane)

    A Cannes, on voit énormément de films, durs, doux, dingues, engagés, importants, osés, violents, parfois ennuyeux ou très déroutants. Mais ce que je cherche surtout pour ma part c'est la pépite qui prend au cœur, le bijou qui bouleverse mon monde. Un Monde justement a été le film-rencontre que j'attendais, un premier film à hauteur d'enfant qui parle de la violence à l'état pur, celle des cours d'école où sévit le harcèlement. Sous l'oeil de Laura Wandel, réalisatrice juste et concernée, la magistrale performances des deux jeunes acteurs eux m'a pris aux tripes. Dès ma sortie de projection (où les larmes et la standing ovation étaient de mise), j'ai demandé à les rencontrer pour échanger sur leur travail. Cet après-midi, sur une terrasse privée, verres d'eau à la main, ils m'ont parlé intimement de tout, détendus, ouverts, heureux d'être là. C'est ça Cannes, la rencontre de fiction qui devient vrai, le coup de foudre immortalisé à jamais.

    Brigitte Baronnet (@BBaronnet)

    C’est un petit plaisir renouvelé chaque année à Cannes : profiter d’un petit temps entre deux rendez-vous ou deux projections pour jouer à la petite souris et observer les coulisses du festival. Par exemple, prendre un peu de hauteur pour regarder une séance de photocall : l’attente des photographes, l’équipe qui arrive, puis observer les talents se prêter au jeu de la séance photo. Exemple ici avec la réalisatrice Andrea Arnold, qui juste avant de présenter Cow en conférence de presse a pris quelques minutes pour immortaliser son retour à Cannes. Des petits instants précieux et privilégiés qui rappellent la chance de pouvoir vivre ce festival. 

    Mégane Choquet (@MeganeChoquet)

    Malgré un temps estival très agréable, le vent du sud peut très vite débarquer ! C’était le cas lors de la journée presse du film Tout s’est bien passé de François Ozon, qui s’est déroulée sur le rooftop d’un hôtel. C’était un peu la panique à bord avec les installations des techniciens qui bougeaient beaucoup et qu’il fallait tenir mais aussi les décorations du rooftop qui se sont envolées et qui ont bien failli cogner Sophie Marceau et les membres de certaines équipes. Un junket un peu dangereux mais finalement très heureux et sans conséquences dramatiques et surtout une belle rencontre avec François Ozon.

    Thomas Desroches (@ThomDsrs)

    Ce 9 juillet était présenté l'un des films sulfureux de ce 74e Festival de Cannes, Benedetta. Et que serait Cannes sans son lot de petites polémiques ? Pour réaliser les interviews, j'ai eu la chance de rencontrer le réalisateur, Paul Verhoeven. Il est, parmi d'autres, l'un de ces cinéastes qui m'a fait aimer le cinéma. C'était forcément un moment grandiose, unique pour moi. C'était à Paris, le 1er juillet dernier, avant que la tornade cannoise ne commence, mais impossible de ne pas repenser à cet instant maintenant que le film est sorti. C'est une interview amusante et sincère que je ne risque pas d'oublier. Elle est à retrouver sur AlloCiné.

    Maximilien Pierrette (@maxp26)

    "J'ai juste un rhume, pas le Covid", me dit Renate Reinsve en riant, pour s'excuser de son retard dû au fait qu'elle ne se sentait pas très bien. La révélation de Julie (en 12 chapitres) est évidemment pardonnée, mais elle nous rappelle à quel point l'imprévu est une composante de Cannes. Deux heures plus tôt, nous ne pouvions pas avoir d'interview avec elle. Et puis finalement si, à condition que cela ne déborde pas trop puisque la projection de Où est Anne Frank ! m'attendait ensuite.

    Une préparation express plus tard (Cannes est aussi formateur pour ça), et une fois passé le suspense sur la tenue, ou non, de l'interview, celle-ci se déroule très bien et se termine dans les temps pour me permettre de me rendre à la projection qui, comme toutes celles du Grand Théâtre Lumière, débute à l'heure. Sauf cette fois-ci, les secours ayant dû intervenir au balcon pour prendre en charge une personne ayant visiblement fait un malaise. Alors que l'on entre dans le premier week-end, cette 74ème édition commence à laisser des traces sur les organismes.

    Yoann Sardet (@SardetY)

    Arrivée avec quelques jours de décalage sur la Croisette, et immédiatement, le constat s'impose : cette édition ne sera décidément pas comme les autres. Dates estivales et COVID ont transformé l'habituelle (et usante) frénésie cannoise en rythme agréable (et presque nonchalant) sous le soleil de juillet. Les maillots de bain et paréos remplacent les smokings et robe de soirée, le bord de mer est rarement bondé sauf au retour de la plage, et les "accred", fameux sésames cannois, sont finalement assez rares au cou des passants. "Il y a plus de vacanciers que de festivaliers" nous lance amusé un employé du Palais croisé dans un ascenceur, quand les restaurateurs estiment à 30 000 leur nombre, contre 80 000 habituellement. En résumé, un festival bien plus vivable d'un côté... et un gros un manque à gagner de l'autre.

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