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    PODCAST - Cannes 2021 Jour 2 : à quoi ressemble le festival sous Covid ?

    Après l'ouverture de la compétition officielle avec "Annette", place aux sections parallèles, avec notamment "Ouistreham". On débriefe ces films dans notre podcast. L'équipe vous partage à nouveau quelques unes de leurs aventures cannoises.

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    Laetitia Ratane (@laetitia.ratane)

    Cannes et Covid : l'alliance de mots est ambigüe selon les circonstances et les individus. Juste à côté du Palais, une tente dédiée aux tests PCR est installée pour les non vaccinés, obligés de s'y soumettre toutes les 48 heures. Un système rôdé, imparable, qui donne l'impression de pouvoir faire rempart à la maladie, au sein des lieux prisés du festival, comme on a pu le voir hier dans la grande salle Lumière. Eh oui, car si Marion Cotillard à un moment donné a enfilé son joli masque "barrière", les autres autour d'elle et dans la salle ne semblaient même pas en être dotés. Lors des interviews cannoises (en extérieur tout de même) cet après-midi, même confiance, même grande proximité entre les journalistes et les personnalités interviewées. Cannes est un monde à part, on l'a souvent dit. Comme sur les tournages de film, un microcosme où tout le monde peut cohabiter telle une famille, forte de son passeport vaccinal ou de son test régulièrement efffectué. Une parenthèse enchantée démasquée, où l'épidémie mondiale n'a plus sa place. Il faut tout du moins l'espérer !

    Brigitte Baronnet (@BBaronnet)

    Cannes 2021 ou la fin des interminables files d’attente ? Cela faisait presque partie des rites de passage de tout festivalier : attendre 1, 2, voire 3 heures pour éventuellement être recalé et ne pas accéder au film convoité ! Souvenez-vous par exemple de l’immense attente pour Tarantino en 2019. Images parfaites pour illustrer l’impatience des festivaliers dans les JT ! En 2021, tout ceci n’existe plus, ou presque. Mais, mais… le suspense s’est, à présent, déplacé ailleurs, en l’occurrence en ligne. A l’image de beaucoup de festivals internationaux qui se sont adaptés au contexte de crise sanitaire, il faut désormais réserver tous ses tickets au préalable, sans quoi, pas d’accès au film. Va-t-on réussir à accéder au site de réservation ? Va-t-on pouvoir réserver ? Le suspense est toujours là, différent, mais a le mérite d’éviter les déconvenues, et les coups de soleil !

    Mégane Choquet (@MeganeChoquet)

    Le Festival a sollicité AlloCiné pour faire partie des médias du jury du concours des photographes pour élire les clichés qui auront marqué la 74ème édition. Je me suis proposée avec plaisir afin de découvrir les photos dévoilant les talents mais aussi les coulisses et ce qu’on ne remarque pas forcément à Cannes. Chaque jour, je vais voter pour les 3 clichés de la journée et à la fin de la quinzaine, une photo sera sélectionnée pour être LA photo de ce Festival de Cannes. J’ai commencé aujourd’hui et j’ai déjà quelques photos qui m’ont marquée, notamment un focus fait sur les mains enlacées de Jodie Foster et de son épouse Alexandra Hedison. J’ai hâte de voir ce que va réserver les prochains jours !

    Thomas Desroches (@ThomDsrs)

    Je me souviens de la première fois que j'ai vu Val Kilmer à l'écran, c'était dans Batman Forever de Joel Schumacher. J'étais enfant, donc bien trop jeune pour me soucier de la qualité du film - qui, même aujourd'hui, ne me déplait pas, madelaine de Proust oblige. Depuis, j'ai gardé une vraie sympathie pour cet acteur, pourtant réputé pour être difficile. Ce 7 juillet, dans le cadre des Séances Spéciales, était diffusé le documentaire Val de Ting Poo et Leo Scott. En moins de 2 heures, cet autoportrait retrace ses débuts, ses succès et le reste de sa carrière, fauchée par son cancer de la gorge et sa trachéotomie. Dans la salle régnait une vive émotion, d'autant plus que ses deux enfants, Jack et Mercedes Kilmer, avaient fait le déplacement pour lui faire honneur. Placé au troisième rang, à quelques mètres d'eux, je n'oublierai pas la fierté, mais aussi la peine, dans leurs regards.

    Maximilien Pierrette (@maxp26)

    Enchaîner les projections en tenant compte des lieux et durées (parfois excessives) des films. Caler, préparer et faire des interviews. Écrire. Manger. Dormir aussi. A Cannes, les journées se suivent et ne se ressemblent pas nécessairement, mais elles se composent des mêmes ingrédients. Un cocktail auquel il convient d'en ajouter deux nouveaux cette année : la billeterie en ligne, qui nécessite de se connecter 48 heures avant, en espérant que le site ne soit pas saturé ; et les tests Covid, obligatoires pour accéder au palais.

    Après quelques tests PCR sur Paris, pour des tournages ou des interviews, me voilà donc contraint de passer régulièrement par la version salivaire. Une grande nouveauté pour moi, qui nécessite de ne pas boire, manger, ni se laver les dents dans les 30 minutes qui précèdent ce court instant pendant lequel il faut aller dans un isoloir, non pas pour voter mais saliver en quantité suffisante dans un tube. Le glamour cannois en prend un coup, certes, mais il le faut pour que cette édition puisse se tenir. Il faut juste penser à bien la rajouter dans notre emploi du temps, parmi les éléments avec lesquels il faut déjà jongler.

     

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