Il est rare qu’un film d’Arnaud Desplechin ne passe pas par la Croisette. Si sa nouvelle réalisation, Tromperie, ne concourt pas pour la Palme d’or cette année, elle aura en revanche bien droit à une projection à Cannes, où elle est présentée sous le label Cannes Première.
Adapté du roman du même nom de Philip Roth, paru en 1994 dans l’Hexagone, Tromperie nous emporte à Londres en 1987 auprès d’un écrivain célèbre joué par Denis Podalydès et de sa maîtresse du moment incarnée par Léa Seydoux.
Dans le bureau du héros, les deux amants “font l’amour, se disputent, se retrouvent et parlent des heures durant ; des femmes qui jalonnent sa vie, de sexe, d’antisémitisme, de littérature, et de fidélité à soi-même”, nous indique le synopsis.
Le film marque les retrouvailles entre le cinéaste et Léa Seydoux, qui avait tourné dans son précédent long-métrage, Roubaix, une lumière. L’actrice, qui présente trois autres films sur la Croisette cette année, pourrait d’ailleurs ne pas faire le déplacement ayant été testée positive au Covid-19 récemment. Quant à son partenaire à l’écran, c’est la quatrième fois qu’il tourne sous la direction d’Arnaud Desplechin.
La distribution se compose également d’Emmanuelle Devos et Rebecca Marder dans la peau d’anciennes maîtresses de l’écrivain et d’Anouk Grinberg dans celle de l’épouse trompée.
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