Sorti le 16 juin, Les 2 Alfred est le dixième film de Bruno Podalydès dans lequel apparaît son frère Denis. Pour faire simple : l'acteur est de tous les longs et moyens métrages du réalisateur, et se présente comme un ingrédient central de son cinéma drôle, poétique et attachant.
Ce dixième film en un peu moins de 30 ans, c'était donc l'occasion de revenir avec eux sur leur carrière commune, à travers des mots clés. Du western à Tintin, en passant par le gag, la famille ou l'étrange glaviole qui revient d'un opus à l'autre, les Podalydès évoquent leur cinéma à notre micro.
A… COMME ALFRED
F… COMME FAMILLE
Bruno Podalydès : On a fait un vrai film sur la famille, qui était Liberté-Oléron. La famille dans tout ce qu'elle peut avoir de très beau et très névrosé. Après j'aime bien les familles d'élection. C'est le cas des familles de comédiens avec lesquels on tourne régulièrement, qui sont pour ma part - mais je sais que Denis pense pareil - des comédiens que j'admire dans leur jeu et qui sont aussi des amis. Je ne vois pas pourquoi j'irais toujours chercher quelqu'un de nouveau alors que tous ces camarades de jeu ont encore des tas de possibilités d'invention.
Ce sont des gens qui ne sont pas marqués par un passé très déterminé. Ils ont un caractère type dont on les affuble à chaque film. Et du coup ils sont très malléables : Michel Vuillermoz, Jean-Noël Brouté, Philippe Uchan, Isabelle Candelier... Ils ont encore une large palette de jeu qui est inexploitée je trouve. Et du coup, c'est très bien que non seulement ce soit des amis, mais en plus, ils peuvent encore se métamorphoser comme peut le faire Denis. Donc pourquoi se priver ?
Mais j'insiste sur le côté famille d'élection. Pour chaque film, c'est un choix. Ça n'a rien d'automatique, heureusement. Et eux sentent bien que c'est toujours une réaffirmation d'admiration et d'amitié. Mais c'est une famille recomposée à chaque film quand même.
AlloCiné : cela signifie que lorsque vous écrivez un film, vous n'avez pas encore les acteurs en tête ?
Bruno Podalydès : Pour celui-là, j'avais vraiment le trio de Denis et Sandrine [et moi-même]. Ce qui arrive rarement parce que je n'aime pas trop écrire en pensant à un comédien. J'ai peur d'être lassé au moment de tourner. C'est très régénérant de choisir un acteur pour un personnage au dernier moment. C'est comme trouver un décor pour une scène.
Ça revivifie le désir. Sinon on a déjà tout pensé, tout imaginé. On a moins de surprises. Et même Denis : pour Bécassine !, je pensais à lui pour plusieurs rôles parce que ça me permettait d'ébranler le personnage. Je pense aussi à Alain Resnais : à chaque début de film, il cherchait ses acteurs et actrices, sans dire à Sabine Azéma qu'elle y serait. Et finalement il prenait Sabine Azéma (rires)
Alain Resnais que vous avez assisté sur ses derniers films. Avez-vous ressenti comme une filiation ?
Bruno Podalydès : J'ai été attendri de voir Alain remettre à plat son casting à chaque film. De penser au meilleur acteur possible pour le rôle. Pas au meilleur acteur en soi, dans un sens de palmarès général, mais juste pour un personnage précis. Et il revenait vers André Dussollier, Pierre Arditi ou Sabine Azéma. Il était doublement heureux parce que non seulement il retrouvait sa chère troupe, mais avec un vrai désir et une vraie espérance sur le personnage.
Denis, vous avez officiellement co-écrit peu des films réalisés par Bruno. Mais trouvez-vous quand même le moyen de participer au film, dans l'écriture et la conception de votre personnage, sans être crédité ?
Denis Podalydès : Pour certains oui. Là j'ai participé à la première phase du scénario. Après c'est Bruno qui l'a écrit, vraiment. Et puis il y a d'autres films où j'ai plus largement collaboré comme Liberté-Oléron ou Adieu Berthe. Un peu Dieu seul me voit aussi.
Bruno Podalydès : Oui, sur celui-là tu es plus intervenu sur les dialogues. Là où on s'entend le plus, c'est vraiment lorsqu'il s'agit de donner vie à une scène.
Denis Podalydès : Voilà. Mais je ne me considère pas comme scénariste.
Là où on s'entend le plus, c'est vraiment lorsqu'il s'agit de donner vie à une scène.
G… COMME GAG
Qui de vous deux a le plus le sens du détail, le sens du gag ?
Denis Podalydès : C'est toi !
Bruno Podalydès : (rires) Le détail je suis obligé, étant le réalisateur. Le choix des objets, des costumes, des décors... Il faut être dans le détail, c'est très important. C'est par le détail qu'on voit la finesse de la recherche. Et le détail, ça va loin parfois chez moi. Je me souviens, sur mon premier film [Versailles Rive-Gauche, ndlr], d'une assistante qui était étonnée quand j'allais mettre des mégots par terre à certains endroits. Je ne voulais surtout pas d'un effet Walt Disney, d'un décor trop propre. Et je re-salissais, près d'un banc public où Denis et Jean-Noël se tenaient. Je mets des mégots parce que le film ripoliné m'insupporte.
Est-ce que cela joue beaucoup sur l'écriture ces détails que vous ajoutez au moment du tournage ?
Bruno Podalydès : C'est un peu l'inverse. C'est souvent les détails que j'essaye d'envisager très tôt, parce que c'est ce qui va faire que la scène s'incarne. Si je pense à un détail, si je me brusque à imaginer la voiture qu'un personnage aura, à ne pas le penser au dernier moment, ça m'aide à le caractériser. Comme le fait que ce soit le genre de type à rouler en Twingo pour Dieu seul me voit. Le détail me stimule dans l'écriture.
V... COMME VERSAILLES
C'est leur ville natale, mais également le théâtre de trois de leurs films, à qui ils ont donné le nom des gares locales : Versailles Rive-Gauche, Dieu seul me voit (Versailles-Chantiers) et Bancs publics (Versailles Rive-Droite).
Bruno Podalydès : Ce qui est drôle, c'est qu'on est très attachés à cette ville mais un peu malgré nous aussi. Car tout à l'heure, un journaliste m'a demandé si on arrivait de Versailles, croyant qu'on était encore des Versaillais. Alors que ça fait bien longtemps qu'on a quitté cette ville tous les deux. Mais ça reste notre terrain d'enfance. Nos parents y vivent, notre famille est encore là-bas.
Moi, j'ai un goût réel pour cette ville et j'aimerais encore faire un film, tourner un film à Versailles. J'ai un goût pour la ville, son esthétisme, ses larges avenues, baignées de soleil quand il fait beau les yeux. Aucun toit, aucun immeuble n'est haut. En tant qu'objet de cinéma, Versailles c'est très très beau à filmer, avec plein de recoins. Il y a beaucoup d'arrières-cours dans lesquelles on rentre moins facilement maintenant avec les codes, mais c'est bourré de secrets.
Versailles, c'est une ville qui est magnifique quand on prend le temps de l'explorer. Elle a été éclipsée par le château. Et comme on en connaît un peu mieux l'Histoire, c'est vrai que c'est la ville d'enfance, mais il y a une familiarité. Le sentiment d'être à l'abri dans Versailles. Quand on y tourne, c'est protégé du monde. C'est une ville qui change pas. J'ai l'impression qu'il peut se passer des tas de choses, des tas de séismes internationaux, cette ville va rester dans son son calme.
W… COMME WESTERN
C'est un genre qui a, dit-on, beaucoup joué dans votre envie de faire du cinéma.
Bruno Podalydès : Je vais garder le crachoir. Je continue d'adorer le western. Je suis boulimique de western. Bon, "boulimique", je n'aime pas ce mot, cela laisse penser que je les ingurgite avec un entonnoir. Mais je les savoure, au contraire, de plus en plus. Le western exacerbe tous les plaisirs du cinéma.
C'est tout de suite l'espace ouvert, un type qui se balade à cheval, en-dehors des sentiers, avec des questions morales : "Peut il avoir raison contre tous ? Comment la démocratie s'installe, petit à petit, dans un village, dans une ville ?" C'est la tragédie le western aussi. "Qu'est-ce que c'est qu'un homme ? Qu'est ce que c'est qu'une femme ?" C'est beaucoup questionné dans les western. Et par ailleurs, je sais aussi, évidemment, que cela renvoie encore au parc de Versailles.
Parce que même si les espaces sont différents, c'est toujours une espèce de monde de l'enfance, comme il pourrait y avoir le monde des ombres chinoises. Quelque chose d'assez idéalisé, de protégé toujours. Même si c'est irrigué par l'Histoire de l'Amérique, la Guerre de Sécession, c'est presque un monde hors du flux de l'actualité. Du coup, je regarde un western le dimanche à 17 heures, de manière quasi-rituelle, parce que c'était l'heure à laquelle on regardait des films qui passaient à la télévision à cette heure-là.
Le western exacerbe tous les plaisirs du cinéma.
Denis Podalydès : Surtout chez nos grands parents, les parents de mon père. Moi j'associe beaucoup le mot "Western" à mon père, à mes grands-parents, quand on allait chez eux à Paris et ensuite à Viroflay. À 17 heures, on regardait le western et après, un tout petit peu, les "Histoires sans paroles". Et puis on rentrait à Versailles. Ça faisait partie d'un rituel d'ensemble. Et le cinéma était comme ça, complètement intégré, et était l'un des rituels de cette vie familiale où il avait une part immense parce qu'on attendait le western du dimanche.
Mais on regardait parfois des films dans la semaine et notre père nous préparait à la découverte de certains grands films. Je me rappelle l'annonce de Robin des bois avec Errol Flynn, et d'avoir attendu plusieurs jours. On n'en connaissait rien, mais notre père nous l'avait annoncé. Je me rappelle très bien qu'il énonçait les noms des acteurs, parfois des réalisateurs, et que ça nous faisait venir l'eau à la bouche. J'avais très, très, très envie de voir ces films.
Bruno Podalydès : Pour moi le western, c'est comme si vous disiez Walt Disney - qui commence aussi par un W. Hier soir, j'ai vu un film d'Henry Hathaway, Nevada Smith avec Steve McQueen. Et juste ces lettres rouges… Il y avait une typo commune à beaucoup de westerns, sur un Scope, avec "Panavision" écrit aussi. Rien que ça, c'est un enchantement inépuisable.
Assez pour avoir cette envie, en tant que réalisateur, de revisiter le western à votre sauce un jour ?
Bruno Podalydès : J'adorerais faire un film de cape et d'épée ou un western. Après, il ne faut pas être ridicule non plus. Ou alors il faut une sacrée ironie, comme dans les westerns spaghetti. Mais je pense que l'on peut appliquer des histoires de western : je viens par exemple de voir un film australien extraordinaire. C'est un western dans l'Australie, et le pays s'y prête très bien. Mais bon, le cliquetis des éperons à l'entrée d'un saloon, dans les Baux de Provence, il y a du boulot quand même (rires)
T… COMME TINTIN
On retrouve régulièrement des références à Tintin dans votre univers, et de façon plus ou moins évidente. On a même l'impression que vos adaptations des aventures de Rouletabille ("Le Mystère de la chambre jaune" et "Le Parfum de la dame en noir") étaient une manière de faire votre Tintin.
Bruno Podalydès : C'est quand, avec Denis, on préparait le premier film et qu'aux essayages t'as mis un pantalon trop court qui rejoignait la silhouette de Tintin : je ne me suis pas dit "Tiens, voilà Tintin !", mais "Voilà Rouletabille !" Inconsciemment, j'étais évidemment heureux parce que ça renouait avec le personnage de votre enfance, celui d'Hergé.
Mais Tintin découle de Rouletabille, et Hergé l'avait dit lui-même : les deux personnages sont reporters, et Hergé a reconnu s'être inspiré de Gaston Leroux. "L'Épouse du soleil" a par exemple inspiré "Le Temple du soleil". ll y avait des ponts.
On le voit littéralement dans "Le Parfum de la Dame Noire", où vous multipliez les références et reprenez par exemple le célèbre tableau de l'ancêtre du Captaine Haddock. Vous semblez aimer réaffirmer votre amour de Tintin de film en film.
Bruno Podalydès : J'ai l'impression que c'est aussi une manière de ne pas se prendre au sérieux, de toujours rappeler Tintin. Car c'est une référence commune à beaucoup de gens. J'ai souvent dit que je cachait la fusée de Tintin dans des plans de chacun de mes films pour garder un petit cristal d'enfant.
C'est quelque chose de pur : elle a trois pieds. Si on en enlève un, elle tombe. Si on en met un quatrième, elle sera moche. Je garde cette idée en tête pour la structure de mes films, et cela se trouve surtout au montage. Et donc, pour rester dans l'idée de la famille, il y a une "Famille Tintin". Hergé a vraiment créé une famille. Et je trouve très amusant qu'il y ait des réminiscences fortuites, pas forcément volontaires. Denis dans Bécassine !, par exemple, c'était un peu Tournesol ce Monsieur Proey-Minans. Mais j'aime bien que ça soit presque une surprise, en fait.
Vous préférez cela qu'une vraie adaptation de "Tintin", si jamais l'occasion se présentait ?
Bruno Podalydès : J'y pense de temps en temps. La vraie difficulté, à chaque fois, c'est de trouver Tintin. Le projet, on peut en parler pendant des années. Mais il faut trouver le Tintin. Dans une adaptation au premier degré. Si on est dans l'ironie, n'importe qui peut jouer Tintin : on peut demander à Depardieu de le jouer. Pourquoi pas ? Même si je sais qu'il n'aime pas ce personnage. Mais sinon, si on devait jouer Tintin au premier degré, la difficulté des acteurs c'est de trouver les personnages. De jouer sans que l'on se dise "Tiens, c'est Machin qui joue Truc".
"Le Mystère de la chambre jaune", ou quand Bruno Podalydès revisite Gaston Leroux et Hergé :
Z… COMME ZIGOMAR
C'est le nom du bateau (et la source d'un drôle de quiproquo) de Liberté-Oléron qui fête ses 20 ans ce 20 juin. Un film de vacances et une histoire de famille, qui pourrait bien être le plus personnel de leur opus.
Denis Podalydès : De mon point de vue, oui. C'est un film que j'adore. Et ce Zigomar… J'adorais ce bateau, j'adorais cette histoire-là. Ce film m'a beaucoup marqué. Je ne peux pas vous répondre mieux. Je ne supporte pas d'entendre que l'on dit du mal de l'un des films de Bruno, mais celui-ci m'est très cher. Ils le sont tous, évidemment, mais dans celui-là il y a quelque chose.
Peut-être parce qu'il fait partie de ceux que vous avez vraiment co-écrits.
Denis Podalydès : Oui, peut-être. Et il raconte vraiment l'histoire familiale aussi. On l'a tourné à Oléron, où on a passé une grande partie de nos vacances d'été, entre la petite adolescence et l'âge adulte. Il a une valeur affective très très grande.
Bruno Podalydès : Et aussi, c'est un film qu'on a complètement écrit tous les deux en puisant dans nos souvenirs. Mais pas que le récit des gens quand ils ont fait du bateau. On dit toujours qu'un tournage est un accouchement, mais alors là particulièrement. Et un accouchement sans péridurale. Ça a été le tournage le plus difficile que j'ai jamais vécu, mais je ne le dis pas que dans le sens de la souffrance, mais aussi de l'avénement que peut être un tournage.
Quand Denis s'est emparé des grandes scènes du retour de l'Île d'Aix dans le film [lorsque son personnage craque nerveusement en pleine mer et donne au récit une tournure plus angoissante, ndlr], j'ai été subjugué par son jeu. Il s'est complètement emparé de la scène, il a été dément. Alors que tout était écrit. Mais ça a été une révélation, et je crois que ce film nous a libérés tous les deux.
Tu exultes presque à jouer cette grande scène du retour, qui est très compliquée, avec une météo qu'on cherchait - il fallait qu'il fasse mauvais. Denis a porté tout ça. Je tournais à deux caméras pour ne rien perdre, ce que je ne fais jamais. Mais là, je voulais tout attraper. Et c'était deux prises. Peut-être que toute notre enfance est sortie. Moi j'étais presque terrassé. J'ai été me cacher parce que j'avais les larmes aux yeux. C'est la seule fois dans ma vie, je crois, que j'ai été autant ému en tournant un plan.
Je crois que Liberté-Oléron nous a libérés tous les deux.
Denis Podalydès : Je rejoue des scènes dans ma tête. En m'endormant ou quand je rêve, et j'adorais les scènes qu'on faisait ensemble. Le couple d'acteurs que l'on forme, il l'a trouvé là. À ce moment-là. Quand deux personnes qui s'entendaient très bien forment Laurel et Hardy. Je ne sais pas comment dire.
Bruno Podalydès : Oui, je fais déjà un vendeur [comme dans Les 2 Alfred, ndlr].
Denis Podalydès : J'en ris encore. Il m'arrive de rire encore. Il y a un plan où je viens expliquer que mes deux pétons sont morts, et il me prend par la main. C'est quelque chose qu'on a fait au tournage, et j'ai adoré. On rentre dans son bureau. Il me prend par la main, c'est complètement absurde.
Bruno Podalydès : Et c'est une image de Tintin ! Haddock et Tintin qui se prennent la main dans le désert dans "Le Crabe aux pinces d'or".
Denis Podalydès : Toutes ces scènes chez le marchand de bateaux, avec Eric Elmosnino qui joue son assistant, me font encore rire. Leur fonctionne aussi très bien. Il m'arrive de rire encore en imaginant ces scènes. Je les rejoue, je change des trucs. C'est très curieux - car un film, généralement, on ne le retourne pas.
G… COMME GLAVIOLE
C'est devenu un running gag pour les connaisseurs du cinéma de Bruno Podalydès : dans chacun de ses films, un personnage va invariablement trébucher sur une glaviole. Un objet en métal qui traîne et dont on ne connaît jamais l'utilité. Mais d'où vient-elle ?
Denis Podalydès : De Libérté-Oléron justement.
Bruno Podalydès : Ça vient de Liberté-Oléron, et c'est un objet dans lequel je me prends les pieds. C'est comme la marche casée, puisque l'on parlait de Tintin, dans "Les Bijoux de la Castafiore" : le truc cassé qu'on ne répare jamais, qu'on se traîne toutes sa vie.
Denis Podalydès : Et c'est vrai que, de film en film, il y a toujours eu une glaviole. On a gardé l'objet après le tournage.
Bruno Podalydès : Je la mets au coffre entre deux films.
Denis Podalydès : Et c'est génial parce qu'on ne peut pas nommer cette chose. On ne peut pas la nommer. C'est une pièce qui fait partie des moteurs de hors-bord.
Bruno Podalydès : Le mot-même n'a pas de sens.
Denis Podalydès : Il nous est venu à l'improviste. La glaviole.
Propos recueillis par Maximilien Pierrette à Paris le 23 novembre 2020 - Cadre et montage du player vidéo : Constance Mathews