Réalisé par Peter Dourountzis, Vaurien nous raconte l'histoire de Djé, campé par Pierre Deladonchamps. Ce dernier débarque en ville sans un sou, avec pour seule arme son charme. Il saisit chaque opportunité pour travailler, aimer, dormir. Et tuer.
Pour constuire ce personnage de tueur en série, le metteur en scène s'est inspiré de trois criminels notoirement connus, Mamadou Traoré, Guy George et Patrick Trémeau.
TUEURS EN SERIE PARISIENS DES 90'S
Pour Peter Dourountzis, Djé n’est pas l’archétype du tueur en série américain, très intelligent, et qui joue avec la police. "Je suis un grand fan du Silence des Agneaux et de Seven, mais ceux qui m’intéressent viennent plutôt de la vraie vie. Et notamment, ces tueurs en séries parisiens des années 90", confie le cinéaste.
LE TUEUR AUX MAINS NUES
En premier lieu, le réalisateur s'inspire de Mamadou Traoré, "le tueur au mains nues", un SDF psychotique ayant agressé six femmes, dont deux mortellement, en 1996.
LE VIOLEUR DES PARKINGS
Sa seconde inspiration sera Patrick Trémeau, marié et père de deux enfants. On l'appelait le "violeur des parkings". "Il ne tuait pas, mais il a violé huit femmes et tenté d’en violer cinq autres. Même procédé à chaque fois", explique le metteur en scène.
LE TUEUR DE L'EST PARISIEN
Le 3ème criminel ayant inspiré le film est Guy Georges, surnommé "le tueur de l'Est parisien". "Un beau garçon sous le radar des institutions, détecté par personne, ni la police, ni la justice, ni son assistante sociale. Il vivait en squat avec des gens qui l’appréciaient, était extrêmement généreux.
Il avait une vie amoureuse qu’il ne confondait pas avec sa vie criminelle ; il y avait les femmes qu’il séduisait et celles qu’il violait et tuait", précise Peter Dourountzis.
Vaurien est sorti sur les écrans le 9 juin. Avec Pierre Deladonchamps, Ophélie Bau et Sébastien Houbani.