Première réalisation de Guillaume Pierret, Balle Perdue a connu un joli succès à sa sortie en 2020 sur Netflix, en France mais aussi à l’international. Le film d’action s’est hissé à la deuxième place du top 10 des films en langue non anglaise les plus vus sur la plateforme aux États-Unis.
Ce rayonnement à la française a convaincu Netflix d’offrir une suite à Balle Perdue pour 2022, comme l’ont annoncé Sara May, Directrice des acquisitions et des co-productions de films Netflix France, et Sabri Ammar, Responsable des relations presse films Netflix France, lors d’une conférence de presse destinée aux journalistes.
Cette nouvelle n’a rien d’étonnant quand on sait qu’Alban Lenoir avait révélé à PRBK/Films Actu l’année dernière que Guillaume Pierret avait déjà des idées pour un second long-métrage : "Dès l'écriture, c'était l'idée. On voyait ça comme une franchise. On l'imaginait comme cela dès le début sans savoir qui allait distribuer le film".
Pour rappel, Balle Perdue racontait l’aventure de Lino, un génie de la mécanique recruté par la police pour neutraliser des go fast. Par malchance, lors d’une mission il se retrouve accusé d’un meurtre. Il va alors tout tenter pour retrouver une balle perdue dans une voiture disparue, seule preuve de son innocence.
Netflix : pourquoi nos films français cartonnent-ils aux Etats-Unis ?Balle Perdue, qui réunit Alban Lenoir, Nicolas Duvauchelle, Rod Paradot, Stéfi Celma, Pascale Arbillot, Sébastien Lalanne et Ramzy Bedia, est donc la première franchise française de films sur Netflix. Grâce au succès des longs-métrages français à l’international, Netflix n’exclut pas de développer d’autres franchises autour de ces longs-métrages, comme nous l’a expliqué Sara May :
"On peut penser à la série Braqueurs, qui est une extension du film Braqueurs de Julien Leclercq. Balle Perdue a en effet une résonance internationale et appelle à un deuxième opus. Entre temps, on va lancer deux nouveaux films de genre notamment. A chaque opportunité qu’on aura de développer une franchise de films français, on le fera".