DE QUOI ÇA PARLE ?
Après 18 ans de prison, Álex se venge de la famille Lazcano qui l'a accusé à tort du meurtre de sa sœur Sara pour sauver sa réputation.
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE MANGE FROID
Avec une citation d’Agatha Christie affichée en prélude du premier épisode, Qui a tué Sara ? annonce la couleur. Cette nouvelle série mexicaine, disponible sur Netflix, devrait plaire aux amateurs de thrillers hispanophones, des oeuvres qui cartonnent sur la plateforme.
Composée de 10 épisodes, Qui a tué Sara ? raconte la vengeance d’Alejandro "Alex" Guzman (Manolo Cardona), un homme qui a passé dix huit ans derrière les barreaux pour un meurtre qu’il n’a pas commis. Lorsqu’il était encore jeune, sa soeur Sara (Ximena Lamadrid) est morte dans ce qui semble être un accident lors d’une sortie en bateau entre amis.
Alors que tout porte à croire que son petit copain, Rodolfo (Alejandro Nones), pourrait être en partie responsable de son décès, c’est finalement Alex, qui est reconnu coupable par la justice. Le jeune homme a été poussé par les Lazcano, la famille de Rodolfo, à porter le chapeau afin de protéger les membres de cette mafia puissante, dont le patriarche César (Ginés García Millán) en charge d’un casino réputé.
Lésé, trahi et fou de rage, Alex va préparer sa vengeance depuis sa cellule afin de mettre son plan à exécution dès sa sortie. Loin d’agir dans l’ombre, Alex va mettre la pression sur la famille de Rodolfo pour savoir qui a réellement tué Sara avec l'aide d'un inconnu tout en révélant les sombres secrets de chacun de ses membres. Mais sa relation naissante avec Elisa (Carolina Miranda), la fille cadette de César, pourraît tout gâcher.
Si Qui a tué Sara ? réussit à happer le spectateur grâce à son intrigue bien ficelée et un suspense parfaitement huilé, la série mexicaine repose aussi sur des personnages stéréotypés mais facilement identifiables, tous plus exécrables les uns que les autres.
Elle peut compter également sur des rebondissements efficaces, des flashbacks surstylisés et des dialogues qui vont droit au but grâce à l’expertise de son créateur chilien José Ignacio Valenzuela, un ponte des soap operas.