France 2 diffuse ce soir En Liberté ! de Pierre Salvadori, réjouissante comédie passée par la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2018, suivie d'un bel accueil critique et public lors de sa sortie en salles.
L'intrigue suit Yvonne (Adèle Haenel) jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine (Pio Marmai) injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux...
Dans En Liberté !, le cinéaste faisait le pari de proposer un premier rôle burlesque à Adèle Haenel, associée à Pio Marmaï. Le tandem excelle dans ce registre qui va loin dans l'humour, mais tout en gardant une sophistication propre aux modèles dont le réalisateur et scénariste s'inspire, de Lubitsch à La Cava.
"C'est un film où je me suis dit qu'on peut aller loin dans le gag, dans l'outrance. Il y a quelque chose dans le film qui mélange des émotions un peu sophistiquées et des choses plus triviales; des dialogues un peu écrits et des choses un peu plus mal élevées...", expliquait Pierre Salvadori à notre micro*. "Il y avait beaucoup de liberté pour moi. C'est toujours un peu un risque; on a peur que ce soit trop !"
A l'image des teasers dévoilés pour la sortie du film, En Liberté ! recelle de scènes drôles et disons-même jouissives, à 'limage de cette folle scène d'explosion de bijouterie, en latex, avec une arme inattendue: "C'est quand même pas tous les jours que tu éclates une bijouterie avec un gode géant. J'ai rarement fait ça dans d'autres films", a plaisanté Pio Marmai à notre micro.
(Re)découvrez cette interview, en attendant la diffusion du film sur France 2 ce soir (également disponible en VOD sur Arte, CANAL VOD, Filmo TV et Universciné).
Notre interview version longue avec l'équipe de En Liberté : Adèle Haenel, Pio Marmaï et Pierre Salvadori
* Propos recueillis par Vincent Formica, au Festival de Cannes 2018