Mise à jour : Dominique Boutonnat est mis en examen pour agression sexuelle et tentative de viol.
Le Collectif 5050 a diffusé un communiqué en réaction à l'annonce de la garde à vue hier de Dominique Boutonnat, président du CNC. "Conformément à ses travaux menés sur les violences et harcèlements sexuels, le Collectif 50/50 milite avec ferveur pour que chaque partie en présence puisse jouer son rôle, de la libération de la parole des victimes présumés à la justice."
"Malgré le cadre privé de cette garde à vue, afin que les parties et la justice puissent pleinement et sereinement entrer dans le processus nécessaire, et afin de permettre la poursuite de ses travaux communs avec le CNC, le collectif appelle à une mise en retrait de Dominique Boutonnat, le temps que la justice puisse dire le droit".
En conclusion, le collectif rappelle "l'importance de respecter cette double présomption : la présomption d'innocence, et la présomption de véracité et de sincérité des victimes présumées".
La Société des Réalisateurs de films (La SRF) a également partagé un communiqué : "Sans préjuger des conclusions de la procédure en cours, dans un contexte où la parole des victimes de violences conjugales, d’agressions sexuelles et d’incestes commence enfin à être considérée, nous demandons la mise en retrait immédiate de Dominique Boutonnat, le temps que le travail de la justice aille à son terme. Il appartient aux institutions de suivre ce principe."
Pour mémoire, Dominique Boutonnat est accusé par son filleul de 22 ans de faits qui auraient été commis l’été dernier. Comme le précise BFMTV, le président du CNC a contesté ces accusations. "Une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Nanterre et confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine", indique le site de la chaine d'info en continu.