Après The Irishman, monumentale fresque de 3h30 sur le crime organisé dans l'Amérique de l'après-guerre, Martin Scorsese s'apprête à faire son grand retour derrière la caméra. À 78 ans, le papa de Taxi Driver, Les Affranchis ou Shutter Island semble plus en forme que jamais ! Selon TheFilmStage, le new yorkais s'apprête à débuter le tournage de Killers of the Flower Moon le mois prochain... pour une durée fleuve de 7 mois !
Pour rappel, l'oeuvre nous relatera l'histoire vraie des meurtres de plusieurs membres de la tribu indienne d'Osage en Oklahoma. Ils ont été assassinés après avoir trouvé du pétrole sur leurs terres dans les années 1920. C'est le FBI qui sera chargé de l'enquête.
Malgré la pandémie de Covid-19 qui continue de sévir aux USA, le long-métrage pourra commencer ses prises de vues dès le mois de février. Le tournage se situera à Tulsa, Bartlesville et le comté d'Osage, dans l'Etat de l'Oklahoma. TheFilmStage s'appuie sur un article du Bartlesville Examiner-Enterprise évoquant des annonces de castings virtuels concernant "Gray Horse", titre de travail de Killers of the Flower Moon. "Gray Horse" est une référence à la communauté dépeinte dans le livre de David Grann, dont le film de Scorsese est une adaptation.
Un formulaire Google a été mis en ligne afin de postuler pour de la figuration dans le film de Martin Scorsese. À la fin de ce questionnaire, il est spécifié que la personne devra se tenir disponible entre février et septembre 2021. À l'instar de The Irishman, dont le tournage avait duré 8 mois, entre août 2017 et mars 2018, Scorsese s'embarque à nouveau dans une folle aventure. Le cinéaste, qui qualifie ce nouveau film de western, sera accompagné de ses deux comédiens fétiches, Robert De Niro et Leonardo DiCaprio. Le réalisateur a confirmé cette période d'auditions dans les colonnes du LA Times : "Nous travaillons sur le casting, le tout réalisé par Zoom et FaceTime."
Killers of the Flower Moon : DiCaprio change de rôle dans le nouveau film de ScorseseMartin Scorsese a aussi évoqué le confinement, qui a été bénéfique d'une certaine manière, lui permettant de se concentrer sur son travail et la création : "Je devais trouver un moyen de retrouver une impulsion créative singulière comme celle que j'ai eue pour Irishman. L'isolement a été très bon pour moi, bien qu'un peu exaspérant par moments. J'ai une pièce insonorisée chez moi ; j'ai été en quelque sorte enfermé dedans pendant des mois. C'était un peu comme dans mon film, Aviator, où Howard Hughes vit dans la salle de projection", plaisante le metteur en scène, que vous pouvez retrouver en ce moment sur Netflix dans Fran Lebowitz : si c'était une ville.