Sorti en septembre 1976 et réalisé par Yves Robert, Un éléphant, ça trompe énormément suit Etienne, Daniel, Simon et Bouly, quatre copains attachants restés de grands enfants à l'approche de la quarantaine. Tous ont une vie privée assez mouvementée dans la ville de Paris. Etienne, par exemple, est heureux dans son couple, mais obsédé par l'image d'une jeune femme en robe rouge...
Mort de Claude Brasseur : saviez-vous qu'il avait remporté le Paris-Dakar ?Cette comédie emmenée par Jean Rochefort, Claude Brasseur, Guy Bedos et Victor Lanoux connaît un succès commercial solide (presque trois millions d'entrées en France), ce qui donne logiquement lieu à une suite, Nous irons tous au paradis (1977). On y retrouve ces mêmes personnages poursuivre leurs aventures sentimentales. Là encore, le public est au rendez-vous (deux millions d'entrées).
Autre caractéristique intéressante d'Un éléphant, ça trompe énormément : le film bénéficie d'un remake américain ! Intitulée La Fille en rouge, cette comédie mise en scène et interprétée par Gene Wilder voit le jour en 1984. Comprenant également Charles Grodin, Joseph Bologna et Judith Ivey dans les rôles principaux, elle se centre là encore sur un homme marié qui s'éprend d'une femme en rouge.
Quand Claude Brasseur commentait sa carrière pour AlloCiné, de Godard à OntenienteLa Fille en rouge est aussi connu pour sa musique, dont la quasi-totalité des morceaux chantés sont composés et interprétés par Stevie Wonder. Sur cette bande-originale se trouve son titre culte "I Just Called to Say I Love You" qui remporte l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1985. A noter que le long métrage est l'un des premiers à être classés PG-13 (déconseillé aux moins de 13 ans) aux Etats-Unis...