Lancé le 2 novembre sur TF1, Ici tout commence, le spin-off de Demain nous appartient porté notamment par Clément Rémiens, Francis Huster, Vanessa Demouy, et Elsa Lunghini, s'impose déjà comme un très beau succès pour la chaîne, avec 4 millions de téléspectateurs en moyenne à J+7 sur la deuxième semaine de diffusion (et une part d'audience qui atteint 27% sur les femmes de moins de 50 ans et un impressionnant 36% sur les jeunes de 15 à 24 ans). Prouvant ainsi que la production et les auteurs, supervisés par le directeur de collection Eric Fuhrer, ont eu du nez en choisissant l'univers de la cuisine comme arène et en mêlant apprentissage, romanesque, et saga familiale afin de raconter le destin de Maxime Delcourt.
Au départ, du côté de TF1, il y avait tout d'abord l'envie de lancer un second feuilleton quotidien, afin de tenter de reproduire le succès de Demain nous appartient et de constituer un bloc de fiction d'une heure en access prime-time. "En janvier 2019 il y a eu un séminaire chez TF1 dont est ressorti qu’il serait bien de réfléchir à un second feuilleton", expliquait Vincent Meslet, le producteur de Demain nous appartient et d'Ici tout commence, lors d'une conférence de presse organisée fin septembre en marge du tournage, à Saint-Laurent-d'Aigouze. "Et à partir de là, la balle est tombée dans notre camp avec Sarah Farahmand et Eric Fuhrer. Et très vite s’est imposée l’idée de créer un feuilleton dérivé de Demain nous appartient, tout en proposant quelque chose de très différent. L’objectif était vraiment d’avoir une identité propre. L'une des idées suggérées par TF1 a alors été d’imaginer le destin du personnage incarné par Clément Rémiens. (...) On a ensuite proposé plusieurs concepts, et plusieurs univers, à TF1. Et par chance l'idée que l’on préférait a été retenue par la chaîne. Et on est donc parti sur une école de gastronomie, avec une arène unique et du 100% décor naturel".
Une école, l'institut Auguste Armand, on sein de laquelle on retrouve donc Maxime, mais aussi Rose Latour et Antoine Myriel, deux autres personnages phares de Demain nous appartient incarnés respectivement par Vanessa Demouy et Frédéric Diefenthal. Et ce qu'on ignorait c'est que l'idée d'inclure Antoine dans le spin-off était en fait présente dans la tête des producteurs et des auteurs dès l'arrivée de Frédéric Diefenthal dans Demain nous appartient en 2019. "Même si nous n’avions évidemment pas tout prévu à l’avance, il est vrai que lorsque nous avons commencé à discuter avec Frédéric de son arrivée dans Demain nous appartient, on avait déjà l’idée de le mettre dans Ici tout commence", révèle Vincent Meslet. "Mais on ne lui a surtout pas dit (rires). Et lorsqu’on a imaginé le couple Antoine-Rose, on avait aussi un peu l’idée de demander à Vanessa de rejoindre le spin-off. Donc, clairement, depuis un an, on avait ça en tête". Une révélation étonnante qui a visiblement beaucoup surpris Frédéric Diefenthal. Puisque ce dernier a confirmé qu'il n'était effectivement au courant de rien au moment de signer pour incarner Antoine Myriel dans Demain nous appartient : "C’est vrai, je n’étais pas au courant. Il y a un moment où j’ai quand même vraiment cherché un appartement à Sète (rires)".
Dès le départ, l'histoire d'amour entre Rose et Antoine était donc destinée à connaître un nouvel élan loin de Sète. Et selon Sarah Farahmand, qui produit également Ici tout commence avec Vincent Meslet, la présence du couple, ainsi que celle de Maxime, a tout de suite fait sens dans l'univers culinaire et scolaire du spin-off : "On avait l’impression que chacun pouvait apporter une couleur différente à la série. Antoine, de par son poste de proviseur, c’était assez naturel. Le faire venir dans un univers d’étudiants c’était assez simple pour nous. Avec Rose, ils formaient un couple qui, pour nous, était emblématique et qui avait encore beaucoup de choses à vivre. Et est venue ensuite l’idée de relier Rose à l’univers de la cuisine par sa famille. Et pour le personnage Maxime, nous n'avions volontairement pas vraiment trouvé ce qu’il allait faire après le bac. Et finalement tout ça concordait bien. Ce n’était pas tiré par les cheveux de les faire venir dans cet univers-là. Chacun avait une raison propre – familiale, professionnelle, ou scolaire – de venir à l’institut Auguste Armand".