Disponible depuis le 23 octobre sur Netflix, Le jeu de la dame a surpris les spectateurs, aussi bien amateurs que néophytes des échecs. La mini-série, portée par Anya Taylor-Joy, suit le parcours compliqué de Beth Harmon, une jeune prodige des échecs déterminée à se faire une place de choix dans ce milieu dominé par les hommes et ce malgré un combat difficile contre l’addiction. Le jeu de la dame a séduit par sa mise en scène prodigieuse, son brillant casting et son intrigue haletante.
Godless, western moderne
Si vous avez été conquis par Le jeu de la dame, une autre excellente mini-série de Scott Frank (également scénariste de Minority Report et Logan) est disponible sur Netflix : Godless. Revisite intelligente et coup de poing du genre du western, ce show en sept épisodes, produit par Steven Soderbergh, nous plonge dans l’Ouest américain des années 1880 à La Belle, une ville particulière puisqu’elle est régie par des femmes après le décès de la quasi-totalité des hommes du coin.
C’est dans cette bourgade singulière que Roy Goode (Jack O’Connell), traqué par le hors-la-loi Frank Griffin (Jeff Daniels), s'arrête. L’arrivée de cet homme à La Belle va bouleverser l’équilibre tranquille des femmes fortes et modernes qui régissent ce No Man's Land et qui vont tout faire pour combattre Frank Griffin. Parmi elles, on retrouve les deux femmes de poigne Alice Fletcher (Michelle Dockery) et Mary Agnes, campée par Meritt Wever (vue dans Unbelievable, autre mini-série poignante produite par Netflix). Au reste du casting, on retrouve Thomas Brodie-Sangster (également dans Le jeu de la dame) et Scoot McNairy (Narcos : Mexico).
Comme pour Le jeu de la dame, Godless bénéfice d’une sublime photographie et d’une réalisation soignée. Le casting est également brillant et solide dans cette mini-série, sortie en 2017 et qui a remporté 2 Emmy Awards en 2018. Apparue en toute discrétion sur Netflix fin 2017, Godless avait créé la surprise sur la plateforme et Le jeu de la dame a suivi le même chemin. Si vous étiez passé à coté de Godless, il est toujours temps de la rattraper.