En diffusion depuis le début du mois d'août, l'intrigue "Le dilemme de Karim" passionne les fans de Demain nous appartient, tenus en haleine par les nombreux rebondissements de l'enquête menée par Karim (Samy Gharbi) et Sara (Camille Genau) pour retrouver Nina, kidnappée par Erik (Pierre Rousselet). Dans le but de pousser la capitaine Saeed à tuer Chemsa (Donia Eden), le témoin qu'il protège depuis maintenant près d'un an. Mais un détail concernant Amine Benkieff, le frère de Chemsa, a peut-être échappé aux fidèles téléspectateurs du feuilleton quotidien de TF1, qui pensaient pourtant tout savoir au sujet de leur série préférée. En effet, si Amine, qui a fait sa première apparition dans Demain nous appartient il y a quelques jours, est incarné par le comédien Nadir Nejjari, ce n'est cependant pas sa voix que l'on entend dans les épisodes tels qu'ils sont diffusés sur TF1.
Durant les séquences de parloir où il apparaît, Amine est en réalité doublé par John Salome, comme le révèle le générique de fin des épisodes concernés, où le nom de Salome apparaît en face de la mention "Voix Amine Benkieff". Contactée par nos soins, la chaîne nous a expliqué qu'il y avait eu des problèmes de son, liés à des bruits survenus sur le tournage, sur une ou plusieurs scènes impliquant Amine et que Nadir Nejjari, le comédien jouant le frère de Chemsa à l'écran, n'était malheureusement pas disponible au moment de la post-synchronisation (technique visant à réenregistrer en studio le dialogue entendu dans une séquence dans les mêmes conditions que lors du tournage, et en théorie avec le même comédien). La production a donc été obligée de solliciter un autre acteur, à savoir John Salome, afin qu'il puisse réenregistrer les dialogues des scènes posant problème. Et par la même occasion toutes les autres séquences avec Amine, afin d'offrir une uniformité à la série.
Ce détail technique ne devait cependant pas trop gêner les fans de Demain nous appartient puisque, même si l'on s'en rend compte lorsqu'on est au courant de ce doublage réalisé en post-synchro, la magie de la télévision fait que l'on y voit (presque) que du feu.