NB - Face aux nombreuses égalités, le critère retenu pour départager certains films est le nombre de votes des internautes. Ainsi, plus ce total est élevé, meilleur sera le classement du film. Le classement a été établi d'après les notes recensées le 9 avril 2020 à 18h.
1. Le voyage de Chihiro (2001)
4,4 / 5 (avec 33923 notes)
Chihiro, dix ans, déménage à son grand regret. Sur la route, ses parents s'arrêtent dans une ville fantôme. Se ruant sur un étal pour manger, ils se retrouvent changés en cochons. Chihiro panique et un être énigmatique vient lui expliquer que pour sauver ses parents, elle doit faire face à la terrible sorcière Yubaba. Elle s'engage alors dans un voyage initiatique, sorte d'Alice au pays des merveilles centré autour des valeurs ancestrales japonaises. Le personnage de l'enfant est intelligemment écrit et la nostalgie ressentie par Chihiro est plutôt nouvelle en termes d'écriture (elle est plus souvent attribuée aux personnes plus âgées). Visuellement magnifique, récompensé d'un Oscar et de l'Ours d'or à Berlin, Le Voyage de Chihiro ose aussi la critique de la société moderne tout en défendant de bonnes valeurs pour les enfants. Une parfaite porte d'entrée au talent de Hayao Miyazaki.
2. Princesse Mononoké (1997)
4,4 / 5 (avec 28507 notes)
Dans ce somptueux conte d’Hayao Miyazaki, Ashitaka, futur chef du clan Emishi, part à la recherche du dieu Cerf pour lever une malédiction qui lui gangrène le corps. Sa quête le mène à rencontrer la princesse Mononoké qui se bat contre les humains pour protéger la forêt sacrée, peuplée d’animaux géants et autres créatures folkloriques. A travers les mythes et les légendes, Princesse Mononoké est une fable philosophique puissante prônant la paix et la protection de l’environnement contre les ravages de l’Homme. La musique, signée Joe Hisaichi, sublime cette fresque épique qui met à l'honneur une héroïne forte et inspirante.
3. Le Tombeau des lucioles (1988)
4,4 / 5 (avec 19043 notes)
Isao Takahata, co-fondateur des studios Ghibli, touche en plein coeur avec Le Tombeau des lucioles, un film poignant et cruel qui raconte l’épopée déchirante des orphelins Seita et Setsuko pendant la Seconde Guerre mondiale en 1945 au Japon. Ce bijou d’animation, adapté de la nouvelle semi-autobiographique d'Akiyuki Nosaka, réussit à illuminer une histoire sombre et tragique à travers les yeux rêveurs mais réalistes de ces enfants malheureux en quête d’une vie meilleure au milieu de lucioles. Film le plus abouti et le plus bouleversant d’Isao Takahata, Le Tombeau des lucioles est un chef-d’oeuvre adulte et sensible dont on ne ressort pas indemne. Le film a acquis sa renommée grâce à un public plus mature qui a érigé le long-métrage d'animation au rang de film culte.
4. Le Conte de la princesse Kaguya (2013)
4,4 / 5 (avec 2895 notes)
Le Conte de la princesse Kaguya marque le retour d'Isao Takahata à la réalisation, près de treize ans après Mes voisins les Yamada. Une attente largement récompensée au vu du résultat. Librement adapté du conte populaire japonais "Le coupeur de bambou", un des textes fondateurs de la littérature japonaise, le film suit une "princesse lumineuse" née au creux d'un bambou et recueillie par un couple de paysans. Le Conte de la princesse Kaguya poursuit le virage formel amorcé avec Mes voisins les Yamada : il est dessiné à la manière d'une esquisse, avec un tracé irrégulier et crayonné, et des couleurs à l'aquarelle. Le cinéaste ne cherche pas la perfection de la représentation mais plutôt l'évocation. La forme, d'une finesse et d'une délicatesse incroyables, sert d'écrin à ce récit d'une émancipation impossible dont se dégage une profonde mélancolie. Disparu en 2018, Takahata livre avec ce film son ultime chef-d’œuvre.
5. Le Château ambulant (2004)
4,3 / 5 (avec 21950 notes)
La production de Chihiro n’était pas encore achevée lorsque les studios Ghibli ont décidé de développer deux projets parallèles de longs métrages : le premier sera Le Royaume des chats tandis que le second est une adaptation du roman Le Château de Hurle (Howl’s Moving Castle) de Diana Wynne Jones. Très certainement dans le but d’apporter du sang neuf au studio, Ghibli décide de confier les reines du Château ambulant à un jeune réalisateur prometteur Mamoru Hosoda (Le Garçon et la bête, Miraï, ma petite sœur). Des soucis d’ordre créatif pousseront néanmoins ce dernier vers la sortie, et ce n’est finalement que quelques années plus tard que le film sera finalement récupéré par Hayao Miyazaki en personne qui ne retiendra que l’essence du roman pour livrer une œuvre personnelle et autobiographique.
6. Le Château dans le ciel (1986)
4,3 / 5 (avec 19672 notes)
Tout premier long métrage estampillé Ghibli à avoir vu le jour, Le Château dans le ciel est comme la plupart des films de Hayao Mizayaki librement inspiré d’une œuvre littéraire, en l’occurrence des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift. Mais c’est à l’occasion d’un voyage organisé par le studio au pays de Galles pour s’imprégner des décors que le cinéaste eut le déclic de s’inspirer de la grève menée alors par les mineurs britanniques, un mouvement social qui a forcément eut une résonance avec son propre passé d’activiste syndicaliste, pour imaginer le courage et la solidarité des deux protagonistes du film. Comme souvent dans sa filmographie, des traits de la personnalité de Miyazaki apparaissent donc en filigrane derrière la poésie des images.
7. Mon voisin Totoro (1988)
4,3 / 5 (avec 14766 notes)
S'il fallait choisir un film pour commencer et découvrir l'univers foisonnant des studios Ghibli, Mon voisin Totoro s'avère être un bon choix, accessible pour tous, et avec la poésie, la finesse et fantaisie que l'on apprécie chez Ghibli. Le film réalisé par Hayao Miyazaki en 1988 suit deux petites filles qui viennent de s'installer avec leur père dans une grande maison à la campagne afin de se rapprocher de l'hôpital ou séjourne leur mère. Elles vont découvrir l'existence de créatures merveilleuses, mais très discrètes, les totoros. Le totoro, c'est quoi ? Une créature rare et fascinante, un esprit de la forêt, se nourrissant de glands et de noix. Il dort le jour, mais les nuits de pleine lune, il aime jouer avec des ocarinas magiques. Il peut voler et est invisible aux yeux des humains... Des aventures ludiques et colorées à découvrir sans attendre !
8. Nausicaä de la vallée du vent (1984)
4,2 / 5 (avec 9177 notes)
Nausicaä de la vallée du vent nous emmène sur une Terre ravagée par la folie des hommes. Durant les sept jours de feu, une poignée d'humains a survécu. Menacée par une forêt toxique qui ne cesse de prendre de l'ampleur, ces survivants attendent le salut de la princesse Nausicaä, capable de communiquer avec tous les êtres vivants. En 1984, Hayao Miyazaki nous livrait cette sublime fable écologique, portée par une héroïne idéaliste et passionnée, à travers laquelle nous pouvons tous nous identifier. Le film est à la fois d'une beauté et d'une noirceur incandescente, sublimé par la somptueuse musique du maestro Joe Hisaishi.
9. Souvenirs de Marnie (2014)
4,2 / 5 (avec 1773 notes)
Dernier long métrage conçu exclusivement par le studio Ghibli en 2014 (La Tortue Rouge, réalisé deux ans plus tard, étant une coproduction entre la France, la Belgique et le Japon), Souvenirs de Marnie est empreint de la même nostalgie qui a fait le succès de ses prédécesseurs. Deuxième film d'animation de Hiromasa Yonebayashi après Arrietty, le petit monde des chapardeurs, il raconte le séjour d'Anna, jeune fille solitaire et citadine, dans un petit village isolé de la campagne japonaise, où elle fait l'une des rencontres les plus surprenantes de son existence. Cette ode à l'amitié, point de vue inédit sur le passage de relais, vous emportera doucement jusqu'à un twist final inattendu.
10. Si tu tends l’oreille (1995)
4,2 / 5 (avec 511 notes)
Si tu tends l’oreille est l’unique film réalisé avant sa mort par Yoshifumi Kondo, pressenti comme étant le successeur de Miyazaki à l’époque. Ce long-métrage d’animation tire son scénario du manga du même nom de Aoi Hiiragi. Délicat et léger, Si tu tends l’oreille est un conte adolescent qui questionne les rêves et l’existence à travers l’histoire de la collégienne Shizuku, passionnée de littérature. Cette dernière va tenter de poursuivre son envie d’être écrivaine avec l’aide de deux rencontres marquantes : son âme soeur Seiji et son grand-père passionnant. Le film est bercé par la version revisitée en japonais par Shizuku de la musique "Country Roads" de l’américain John Denver, métaphore des racines que l’on n’oublie pas même lorsqu’on les quitte.
11. Porco Rosso (1992)
4,1 / 5 (avec 7630 notes)
A l’origine, Porco Rosso est un manga en trois chapitres publié dans le magazine Model Graphix. L’idée d'un film serait venue d’une commande par la compagnie aérienne Japan Airlines, désireuse de produire un moyen-métrage consacré à l’aviation, l’une des grandes passions de Hayao Miyazaki héritée de son père, directeur d’une entreprise aéronautique spécialisée dans le confection de pièces destinées aux avions de chasse de l’armée japonaise. Malgré la démarche commerciale de ce projet, Miyazaki s’est particulièrement impliqué dans la conception de son film, apportant plus de noirceur à l’histoire originale en s’inspirant notamment de la guerre de Yougoslavie qui battait alors son plein, bien que l’action se déroule dans l’Italie des années 20 en proie à la montée du fascisme. Énorme succès à sa sortie au Japon avec plus de 3 millions d’entrées, Porco Rosso est en outre le tout dernier film d’Hayao Miyazaki à avoir été intégralement dessiné à la main.
12. Ponyo sur la falaise (2008)
4,1 / 5 (avec 7049 notes)
Présenté à la Mostra de Venise en 2008, Ponyo sur la falaise est un film d’animation solaire et voluptueux pour lequel Miyazaki s’est inspiré de peintures à l’aquarelle. L’artiste japonais a créé le personnage principal Sôsuké, le petit héros de cinq ans, en pensant à son propre fils Goro. Ce long-métrage d’animation très enfantin mais très profond, dans la veine de Mon voisin Totoro, narre la relation pure et forte entre Sôsuké et Ponyo, une petite fille poisson rouge qui veut devenir humaine. Leur histoire, menacée par le sorcier Fujimoto en guerre contre les hommes, se révèle être une ode philosophique à l’amour, la foi, la nature et le sens des responsabilités.
13. Le Vent se lève (2013)
4,1 / 5 (avec 5560 notes)
Présenté en compétition officielle à la 70e Mostra de Venise en 2013, Le Vent se lève devait être l'ultime oeuvre du maître Hayao Miyazaki, avant de tirer sa révérence après plusieurs décennies passées au service de son art. Mais, tel un artisan - adepte de la fameuse citation de Nicolas Boileau, "Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage", Miyazaki-San a annoncé depuis qu'il travaillait sur deux nouveaux projets avec son fils. "Le vent se lève, il faut tenter de vivre" écrivait le romancier japonais Tatsuo Hori (1904-1953), empruntant à Paul Valéry la phrase du titre. De toutes les oeuvres Ghibli, Le Vent se lève est certainement la plus déroutante, en tout cas l'oeuvre la plus personnelle du cinéaste.
Evocation historique et partiellement tragique de la vie de l'ingénieur Jiro Horikoshi, sans doute un des plus brillants ingénieurs aéronotiques japonais et concepteur des fameux avions "zéro" durant la Seconde guerre mondiale, le film inscrit son récit dans un contexte historique à la fois réaliste et adulte, qui ne le destine pas aux jeunes enfants. Irrigué par un puissant souffle romanesque empreint de mélancolie, le film est aussi une poignante et douloureuse introspection sur la vie d'un homme dont les rêves initiaux d'évasion sont totalement anesthésiés et détournés au profit d'un pays tout entier tourné à marche forcée vers la guerre. Ce vent mauvais qui se lève justement, et avec lui son cortège de drames, de douleurs, de morts et de chaos.
14. Arrietty, le petit monde des chapardeurs (2010)
4,1 / 5 (avec 4649 notes)
Rythmé par l'excellente partition aux accents celtiques de la compositrice Cécile Corbel, le premier film de Hiromasa Yonebayashi est une sorte de croisement entre Mon voisin Totoro et Poucelina de Don Bluth. On y suit une héroïne de la taille d'une aiguille et sa famille, les Chapardeurs, essayant tant bien que mal de survivre dans un monde où tout est bien plus grand qu'eux. Entre sa musique envoûtante, ses décors méticuleux et son atmosphère sonore terriblement immersive, Arrietty, le petit monde des chapardeurs est un voyage qu'on ne peut que vous conseiller.
15. La Tortue rouge (2016)
4,1 / 5 (avec 2353 notes)
Prix spécial de la sélection Un certain regard au Festival de Cannes 2016, La Tortue rouge est le dernier long-métrage en date du studio Ghibli. Il s’agit d’une coproduction franco-belgo-japonaise réalisée par le néerlandais Michael Dudok de Wit à la demande de Isao Takahata mais surtout du producteur Toshio Suzuki, curieux de voir le cinéaste mettre en scène ce projet. Avec leur aide et celle de sa co-scénariste Pascale Ferran, Michael Dudok de Wit signe un film d’animation sans dialogues bercé par la bande sonore composée par Laurent Perez del Mar qui mélange des sons naturels, de la musique et des voix humaines. La Tortue rouge est un conte épuré, mélancolique et émouvant qui raconte l’histoire d’un naufragé sur une île déserte tropicale dont la rencontre avec une tortue rouge va bouleverser sa vie et ses convictions.
16. Kiki, la petite sorcière (1989)
4 / 5 (avec 7228 notes)
À l'âge de treize ans, Kiki la petite sorcière doit partir faire son apprentissage dans une ville inconnue durant un an. Une expérience que va vivre la jeune et espiègle Kiki aux côtés de Osono, une gentille boulangère qui lui propose un emploi de livreuse. Le merveilleux et le poétique s'inscrivent dans le quotidien le plus banal dans ce petit chef-d'oeuvre qui regorge d'inventivité. À travers cette héroïne en quête initiatique, Miyazaki nous transporte dans son univers d'une étourdissante splendeur. Le maître japonais nous fait ressentir comme personne le moindre frémissement de la nature. Comme souvent, il parvient à nous émouvoir avec simplicité et humilité. Une de ses plus belles réussites.
17. La colline aux coquelicots (2011)
4 / 5 (avec 2881 notes)
La colline aux coquelicots est l’adaptation du manga éponyme de Tetsurô Sayama et Chizuru Takahashi. A l’instar des œuvres de son père, Gorô Miyazaki s’est approprié l’histoire originale de l’oeuvre pour en tirer un film personnel, notamment sur sa relation avec Hayao Miyazaki ; ce dernier, opposé à ce que son fils devienne réalisateur, avait d’ailleurs cessé de lui adresser la parole durant la conception de son tout premier long métrage Les contes de Terremer. La production de La colline aux coquelicots ne fut toutefois pas de tout repos, le tsunami qui frappa le Japon le 11 mars 2011 ayant interrompu le travail des équipes durant plusieurs jours avant que les fréquentes coupures d’électricité ne les obligent à travailler de nuit pour finaliser le montage. Un travail de longue haleine donc, mais payant puisque le film de Miyazaki fils s’est classé troisième parmi les plus gros succès au box-office de l’année 2011 au Japon.
18. Souvenirs goutte à goutte (1991)
3,9 / 5 (avec 442 notes)
L’un des films les plus universels du studio Ghibli, Souvenirs goutte à goutte arrive à toucher toutes les générations grâce à son histoire simple, sensible et humaine. Réalisé par Isao Takahata, ce petit bijou d’animation nostalgique nous plonge dans les souvenirs de Taeko, une jeune femme solitaire de 27 ans, soucieuse de son avenir, qui retourne dans la campagne de ses vacances de jeunesse. Construit comme des chroniques de vie émouvantes et précieuses, Souvenirs goutte à goutte est un film d’animation très intimiste traitant de la mémoire et de la famille avec une âme rayonnante et intelligente.
19. Pompoko (1994)
3,8 / 5 (avec 3206 notes)
Prix de la critique au Festival d’Annecy, Pompoko est un film d’animation qui rassemble tous les ingrédients phares d’un long-métrage Ghibli : une animation léchée, des créatures attachantes, des humains perdus et une critique sur l’oubli des valeurs et de l’urbanisme qui détruit l’environnement au Japon. Le film d’Isao Takahata raconte l’histoire des tanuki, des petits animaux mythiques vivant autrefois en harmonie avec les paysans, qui vont devoir se battre avec malice et stratégie contre les humains, en se faufilant parmi eux, pour protéger leurs habitats menacés par les constructions citadines.
20. Le royaume des chats (2002)
3,7 / 5 (avec 2751 notes)
Développé parallèlement au Château ambulant au début des années 2000, Le royaume des chats est en quelque sorte la suite de Si tu tends l’oreille du regretté Yoshifumi Kondō, également adapté d’un manga de Aoi Hiiragi. Bien qu’il ne soit crédité au générique qu’en tant que producteur exécutif, Hayao Miyazaki a pourtant eu un rôle majeur dans la conception du film, puisqu’il est à l’origine du projet et qu’il en a supervisé l’écriture, tandis que la réalisation a été confiée à Hiroyuki Morita, dont il s’agissait du tout premier long métrage après quelques collaborations avec Ghibli en tant que responsable de l’animation sur Kiki la petite sorcière et Mes voisins les Yamada.
21. Mes voisins les Yamada (1999)
3,6 / 5 (avec 723 notes)
Une fois n’est pas coutume, l’idée du film Mes voisins les Yamada est venue du producteur Toshio Suzuki, d’après un comic strip très populaire au Japon qui suit la vie d’une famille censée représenter la classe moyenne nippone. Du fait qu’il n’était pas lui-même dessinateur et que ses films changeaient régulièrement de style, Isao Takahata a tenu à conserver l'esthétique aquarelle de la bande-dessinée, un résultat singulier qui renforce l’impression d’instants de vie du film, succession de scènes indépendantes plus ou moins courtes consacrées aux membres de la famille Yamada. Du fait de son originalité et de son ton mélancolique, le film n’a pas été un succès à sa sortie, bien que le film ait depuis largement été réabilité par le public au point de figurer aujourd'hui parmi les œuvres les plus emblématiques du regretté Isao Takahata.
22. Les contes de Terremer (2006)
3,3 / 5 (avec 2404 notes)
Première réalisation de Goro Miyazaki, fils de Hayao Miyazaki, Les Contes de Terremer est souvent décrié par les fans puristes des films du studio Ghibli. Les coulisses désastreuses de la production du long-métrage d’animation (relations tendues entre le père et le fils, rejet d’Ursula K. Le Guin auteure des romans dont le film est librement adapté) ont nui au film qui reçut un accueil mitigé. Pourtant, si Goro n’a pas le niveau de son illustre père, il s’en tire avec les honneurs en livrant un bijou d’animation, certes brouillon au niveau de la structure narrative mais passionnant et très sombre dans son ambiance. Il est difficile de ne pas se laisser transporter par cette crise existentielle émouvante du prince Arren combattant ses peurs les plus profondes à Terremer, un monde imaginaire peuplé d’humains et de dragons.
23. Je peux entendre l’océan (1993)
2,9 / 5 (avec 171 notes)
Adaptation du roman de Saeko Himuro, Je peux entendre l’océan, réalisé par Tomomi Mochizuki, est un téléfilm d’animation à l’eau de rose qui plaira aux romantiques. Le film narre la romance entre Rikako, une lycéenne solitaire arrivée sur l’île de Shikoku après le divorce de ses parents, et Taku, un étudiant dont la vie va être bouleversée par cette rencontre. Malgré le comportement étrange et la personnalité en apparence détestable de Rikako, Taku se laisse peu à peu attendrir par la jeune femme sensible et complexe et la suit jusqu’à Tokyo où elle espère retrouver son père. Leur road trip improvisé va les rapprocher et sera le théâtre de la naissance de leur amour délicat, simple et mélancolique.
Et vous, quels sont vos films du studio Ghibli préférés ?