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L'Impossible Monsieur Bébé (1938)
Modèle de "screwball comedy" (comédie loufoque) et porté par un Cary Grant lunaire et une Katharine Hepburn irrésistiblement agaçante, L'impossible Monsieur Bébé enchaîne à un rythme effréné les gags absurdes. Ce chassé-croisé amoureux entre un paléontologue à la recherche d'une clavicule de brontosaure et une héritière excentrique sur les traces de son léopard est un modèle d’efficacité comique au découpage vif et alerte, qui explose les codes de la comédie romantique.
Gilda (1946)
Œuvre qui permit à Rita Hayworth d’asseoir sa réputation de sex-symbol, Gilda est un film noir qui tire son épingle du jeu par la symbolique sexuelle qu’il dégage et l’ambiguïté des relations entre ses personnages. Mais cette variation autour de l’amitié, le désir et l’ambition est surtout incontournable pour sa figure de femme fatale campée par son actrice principale. La sensualité d’Hayworth culmine lors de la scène de danse désormais culte où, tout en ôtant un gant, elle entonne Put the Blame on Mame. Une séquence qui justifie à elle seule de découvrir ce classique.
Boulevard du crépuscule (1950)
Auteur de nombreux classiques, Billy Wilder signe avec Boulevard du crépuscule un portrait au vitriol d'Hollywood. Dans le rôle d'une grande actrice du muet à la personnalité baroque et mégalomane, Gloria Swanson, elle-même ex-star du muet, s'amuse à brouiller les frontières entre réalité et fiction et impressionne par sa prestation grandiloquente et son incroyable présence. Une performance qui s'ajoute à un scénario d'une richesse infinie, une mise en scène inventive et une ambiance mortifère aux frontières du fantastique.
Le Lauréat (1967)
Fils de bonne famille fraîchement diplômé, Benjamin Braddock a l'avenir qui lui tend les bras. Pourtant, le jeune homme est perdu et ne sait pas quoi faire de sa vie. Il s'embarque alors dans une liaison avec une femme mariée, Mrs. Robinson. Est-il encore nécessaire de présenter Le Lauréat ? Considéré comme l'un des premiers films du Nouvel Hollywood, il s'agit d'un classique que l'on ne se lasse pas de (re)découvrir. Pour son premier grand rôle, Dustin Hoffman fait des étincelles en héros anticonformiste, timide et maladroit. Mike Nichols signe un portrait passionnant de l'Amérique de la fin des années 60, à mi-chemin entre la libération sexuelle et le puritanisme, bercée par l'inoubliable bande-originale de Simon et Garfunkel.
Diamants sur canapé (1961)
Réalisé par Blake Edwards, futur habitué des comédies loufoques (The Party, La Panthère Rose), et portée par la plus glamour des actrices, Diamants sur canapé suit une croqueuse de diamants qui cherche à épouser un homme riche alors que son voisin écrivain s'intéresse à elle. Ce bijou sophistiqué adapté de Truman Capote sur une femme en quête de liberté est une comédie romantique à la fois pétillante et mélancolique. Impossible de résister au charme et à la voix d'Audrey Hepburn fredonnant Moon River d'Henry Mancini.
Alien, le huitième passager (1979)
Alors qu'il ne réalisait que le deuxième long-métrage de sa carrière, Ridley Scott signa avec Alien, le huitième passager un film qui bouleversa le paysage de la science-fiction et dont l'influence se fait encore sentir de nos jours. Savoureux mélange d'horreur et de SF, ce huis-clos angoissant marque la naissance d'une héroïne emblématique du cinéma de genre : Ellen Ripley, interprétée par la charismatique Sigourney Weaver. Face à elle, un monstre incontournable du bestiaire fantastique : le xénomorphe, issu de l'imagination de Giger et Rambaldi.
Piège de cristal (1988)
Premier grand rôle au cinéma de Bruce Willis, Piège de cristal est un sommet d'action et de suspense. Le film de John McTiernan doit en partie sa réussite à son héros vulnérable et drôle, qui va à l'encontre des mâles alpha dominants que l'on a alors l'habitude de voir au cinéma. Le long-métrage tire également son épingle du jeu par le soin accordé par McTiernan à la mise en scène, soignant la lumière, la formation du cadre et les mouvements de caméra. "Yippee-ki-yay !"
Le Silence des agneaux (1991)
Pouvant se vanter d'être l'un des rares films à avoir obtenu cinq Oscars majeurs, Le Silence des agneaux demeure un sommet du thriller. Un genre qu'il a renouvelé dans les années 1990, inspirant par la suite d'autres longs-métrages phares comme Seven. Glauque et malsain, le film contient l'un des plus grands méchants de l'histoire du cinéma, Hannibal Lecter, ex-psychiatre et psychopathe redoutablement intelligent et porté sur le cannibalisme. Un jeu de pistes macabre qui n'a pas fini de nous faire frissonner.
The Big Lebowski (1998)
En cette période de confinement, cette ode à la glande et à la non-performance est ce qu'il vous faut ! Devenu culte au fil des années, The Big Lebowski des frères Coen suit The Dude, un adepte de la fumette et fan de bowling embarqué malgré lui dans une aventure picaresque. Le mot culte n'a jamais été aussi adapté à un film puisque ce dernier a carrément donné naissance au "dudeism", une religion potache qui invite à déambuler en peignoir tout en dégustant des cocktails. Faites donc comme le Dude : asseyez-vous et profitez d'un bon moment.
Matrix (1999)
Premier volet d'une saga cyber-futuriste, Matrix montre des humains soumis aux machines et qui vivent dans une simulation virtuelle, la Matrice. Le film des sœurs Wachowski se distingue des autres œuvres de SF en mêlant cyberpunk, arts martiaux et questionnement philosophique et mystique. Inaugurant une nouvelle génération d'effets spéciaux, Matrix a su marquer la culture pop par son esthétique forte et par sa critique radicale de notre société, en dépeignant un monde dans lequel nous sommes tous asservis.
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