La Bonne épouse de Martin Provost
Avec Juliette Binoche, Yolande Moreau, Noémie Lvovsky...
Le saviez-vous ? Après Le Ventre de Juliette (2003), Séraphine (2008), Où va la nuit (2011), Violette (2013) et Sage Femme (2017), Martin Provost revient avec un nouveau film qui traite d'émancipation féminine, mais cette fois-ci de manière plus légère. Le metteur en scène explique d'où lui vient son intérêt pour cette thématique :
"Cela vient de mon histoire sans doute, puisque je me suis violemment opposé à mon père, pour qui la domination masculine était légitime. C’est aussi cette opposition qui m’a poussé à quitter ma famille très jeune, et à faire les films que je fais. La Bonne Epouse est certainement le film qui me ressemble le plus. C’est mon film le plus libre, mais aussi peut-être, et contrairement aux apparences, le plus engagé."
Une Sirène à Paris de Mathias Malzieu
Avec Nicolas Duvauchelle, Marilyn Lima, Rossy de Palma...
Le saviez-vous ? Avant Nicolas Duvauchelle et Marilyn Lima, ce sont Reda Kateb et Clémence Poésy qui devaient jouer les personnages principaux. Il était également question que Virginie Ledoyen et Eric Cantona soient de la partie.
Radioactive de Marjane Satrapi
Avec Rosamund Pike, Sam Riley, Aneurin Barnard...
Le saviez-vous ? C'est Rosamund Pike qui a été choisie pour interpréter Marie Curie. L'actrice a tout de suite été séduite et par le rôle, et par l'approche de Marjane Satrapi, qui lui a envoyé un petit paquet cadeau contenant le scénario, le roman graphique, et une lettre. La comédienne se souvient : « J’ai ouvert ce livre, et j’ai été immédiatement frappée par ses très belles illustrations, qui étaient étranges, à la fois fantaisistes et scientifiques. J’ai ensuite lu le scénario, que j’ai trouvé émouvant, puissant, brillant. L’histoire était d’une grande force. Enfin, la lettre de Marjane était drôle, forte, engageante, plutôt que flagorneuse et insistante ».
Avec Imogen Poots, Jesse Eisenberg, Eanna Hardwicke...
Le saviez-vous ? Le réalisateur souhaitait que l’environnement du lotissement, Yonder, ait un côté surréaliste. L’Empire des lumières de Magritte a été une référence visuelle majeure. Une scène des Sorcières de Nicolas Roeg a également marqué Lorcan Finnegan : « une petite fille est prise au piège dans un tableau par une sorcière. Elle vieillit et meurt, coincée dans ce tableau. C’est cauchemardesque et j’aimais l’idée que Tom et Gemma soient pris au piège dans un endroit qui soit un mélange de peinture et de brochure photoshoppée pour un lotissement neuf ».
Avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri...
Le saviez-vous ? Le film se déroule en 2011, une année qui a été charnière sur les plans politique et social en Tunisie, et plus précisément en août et en septembre, sept mois après la révolution. En optant pour ce cadre spatio-temporel, Mehdi M. Barsaoui a pu ajouter un contexte social et historique à l’histoire d'Un fils. Le réalisateur explique : "Au départ, je n’avais pas la prétention de vouloir parler de la révolution : je n’en avais ni les connaissances nécessaires ni les moyens. Je ne suis ni historien ni politologue. Ce qui m’intéressait, c’étaient les répercussions que la vie politique pouvait avoir sur une famille d’allure classique. Et c’est la raison pour laquelle cette histoire se déroule quelques mois après la chute de Ben Ali, et quelques semaines avant celle de Khadafi, exécuté en octobre."
Avec Regina Casé, Otávio Müller, Gisele Fróes...
Le saviez-vous ? Trois étés est né du désir de Sandra Kogut de parler de la situation actuelle du Brésil et notamment des nombreux événements politiques assez dramatiques qui ont secoué le pays. La réalisatrice explique : "On dit souvent que s’il y a quelques années les Brésiliens savaient par coeur les noms de chaque joueur de football de l’équipe nationale, maintenant, ce sont les noms des onze juges de la Cour Suprême que tout le monde connaît. Procès filmés et diffusés en direct, arrestations spectaculaires… Le pays s’est habitué à suivre les aléas politiques comme s’il s’agissait d’un feuilleton télévisé. Sauf que maintenant, cela se passe dans la réalité."
Le Coeur du conflit de Judith Cahen, Masayasu Eguchi
Avec Judith Cahen, Masayasu Eguchi, Mélissa Barbaud...
De quoi ça parle ? En ouverture, sur fond de cheminées de centrale nucléaire, cette apostrophe : "Est-ce que vous semez demain si le monde vient à sa fin ?" Question pressante suivie d’une remarque d’Eisenstein soulignant que le conflit est le principe même du montage. Voilà d’emblée posée la matrice du film : le monde, son avenir dans un espace nucléarisé, d’une part, le cinéma en tant que représentation avec le montage comme mode opératoire, d’autre part. Et Judith et Masa, devenus alter ego de fiction des deux cinéastes, flanqués parfois de leurs doubles, de nous embarquer dans une cascade de questions enchâssées. Elle la Française, lui le Japonais, couple et cinéastes, nous mènent dans un va-et-vient entre Paris, Fukushima et Hiroshima.
Les Visages de la Victoire de Lyèce Boukhitine
De quoi ça parle ? Elles s’appellent Chérifa, Aziza, Jimiaa, Mimouna... Des femmes dont on n’entend quasiment jamais la parole. Les femmes des Immigrés des Trente Glorieuses. Elles ont dû renoncer à leurs désirs de jeunesse, pour suivre des hommes qu’elles n’ont presque jamais choisis, et se résigner à leur sort, afin d’élever leurs enfants du mieux qu’elles ont pu. Leur victoire, c’est leur résilience, et leur volonté d’émancipation, qui leur donnent au visage un sourire de jeune fille, comme retrouvé au fond du cœur.