Dans La Bonne épouse, Juliette Binoche incarne une directrice d'école professionnelle et ménagère de jeunes filles qui enseigne la meilleure manière pour une femme de se plier au devoir conjugal. Mais, lorsqu'elle se retrouve veuve et ruinée, ses certitudes vacillent… Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?
Après Le Ventre de Juliette (2003), Séraphine (2008), Où va la nuit (2011), Violette (2013) et Sage Femme (2017), Martin Provost revient avec un nouveau film qui traite d'émancipation féminine, mais cette fois-ci de manière plus légère. Le metteur en scène explique d'où lui vient son intérêt pour cette thématique :
"Cela vient de mon histoire sans doute, puisque je me suis violemment opposé à mon père, pour qui la domination masculine était légitime. C’est aussi cette opposition qui m’a poussé à quitter ma famille très jeune, et à faire les films que je fais. La Bonne Epouse est certainement le film qui me ressemble le plus. C’est mon film le plus libre, mais aussi peut-être, et contrairement aux apparences, le plus engagé."
Juliette Binoche, actuellement à l'affiche de La Vérité de Hirokazu Kore-eda, travaille pour la première fois sous la direction de Martin Provost. La comédienne est accompagnée de Noémie Lvovsky, Edouard Baer, François Berléand, Lily Taïeb (vue dans Lou ! Journal infime) et Yolande Moreau, qui collabore à nouveau avec le réalisateur après Séraphine et Où va la nuit.
La Bonne épouse sortira en salles le 11 mars.