Un an après Crazy Rich Asians, véritable phénomène à sa sortie outre-Atlantique, le comédien britannique d'origine malaisienne Henry Golding est à l'affiche cette semaine de Last Christmas. Il y est Tom, un homme mystérieux qui bouleverse la vie de la cynique Kate lors des fêtes de fin d'année.
Des débuts télévisuels
Avec un père anglais et une mère malaisienne, descendante de la tribu indigène Iban, Henry Golding grandit entre les cultures européenne et asiatique. Né à Kuching en Malaisie, il vit ensuite avec sa famille à Terengganu puis à Surrey, en Angleterre. À l’âge de 21 ans, il décide de retourner en Malaisie, à Kuala Lumpur, pour tenter de devenir animateur. La chance lui sourit puisqu’il se retrouve assez vite à la présentation d’émissions de sport puis de voyage où il s’improvise globe-trotter.
Succès surprise
Cette expérience devant la caméra va lui ouvrir les portes du 7e art : alors que la production de la comédie romantique Crazy Rich Asians peine à trouver l’interprète masculin principal du film, Henry Golding tape dans l’œil d’une membre de l’équipe qui souffle son nom au réalisateur Jon M. Chu. Pourtant, le futur acteur refuse dans un premier temps cette proposition en or, persuadé de ne pas avoir la légitimité ni le talent nécessaire pour devenir comédien. Il finit par céder aux sirènes d’Hollywood et se retrouve du jour au lendemain à l’affiche du succès surprise de l’année. Crazy Rich Asians et son casting entièrement asiatique séduisent le public : le long métrage rapporte plus de 200 millions de dollars de recettes dans le monde pour un budget de $30 millions.
De la romance à l'action
La même année, il suscite la convoitise de Blake Lively et Anna Kendrick dans la comédie noire L’Ombre d’Emily de Paul Feig. Elles ne sont les seules à être tombées sous son charme puisque le réalisateur de Mes Meilleures amies retrouve le comédien pour son film suivant, Last Christmas. Dans cette comédie romantique de Noël inspirée du tube de Wham!, Emilia Clarke s'éprend de Golding, qui semble voir en elle bien plus que ce qu’elle laisse paraître.
Si son physique le cantonne jusque-là aux rôles de séducteur, Henry Golding s'illustrera bientôt dans un registre plus musclé. On le retrouvera l'année prochaine dans le film de gangsters The Gentlemen de Guy Ritchie où il donne la réplique à un casting quatre étoiles (Matthew McConaughey, Charlie Hunnam, Hugh Grant, Colin Farrell). Il a également été choisi pour tenir le rôle principal de Snake Eyes, spin-off de G.I. Joe.