AlloCiné : Virgile, votre personnage a un passé trouble, comme nous avons pu le découvrir lors de l'intrigue autour d'Eliott, du trafic de drogue, et de la cavale du gangster Bruno Serrat qu'il connaissait. Pensez-vous que son passé finira par le rattraper dans une prochaine intrigue ?
Fred Bianconi : Non seulement je pense, mais en plus je le sais (rires). On va commencer à tourner à partir du 22 juillet une nouvelle arche centrée sur Virgile et son passé trouble justement. Son passé va bientôt le rattraper et on va en apprendre davantage sur lui. Et moi aussi je vais en apprendre un peu plus sur mon personnage, car en tant que comédien on découvre vraiment les choses au fur et à mesure sur cette série. Ce qui est assez agréable, mais aussi assez inédit pour moi.
Est-ce qu’on peut alors s’attendre à rencontrer d’autres membres de sa famille au cours de cette nouvelle intrigue ?
Probablement. Je ne sais pas si la mort de sa femme, décédée dans des circonstances étranges, va être traitée. Mais on sait que c’est un moment extrêmement douloureux pour lui. Il s’occupe tout seul de sa fille depuis, avec un côté très protecteur. Et je me suis toujours dit qu’il agissait ainsi car il se sentait peut-être coupable de la mort de sa femme. Il y a peut-être une part de culpabilité dans tout ça. Mais je n’en sais vraiment pas plus à l’heure actuelle.
La condamnation d'Eliott a brisé le couple que formaient Ève et Virgile. Pensez-vous qu'il y a encore une chance pour qu'ils se rapprochent à nouveau ?
Je pense que la flamme intérieure est toujours là, oui. De son côté, Virgile a été secoué par les récents événements et par l’histoire d’amour improbable entre Ève et Bruno Serrat, et reste très marqué par tout ça. Et en même temps Ève se rend compte petit à petit qu’il y a quelque chose qui est toujours là. Est-ce que ça suffira pour qu’ils se remettent ensemble ? Je pense qu’il va forcément y avoir un retour de flamme, mais est-ce que ça va marcher, je ne sais pas.
Le public vous connaît notamment pour votre rôle de Luc Fromentin dans Engrenages sur Canal+. En comparaison, quel bilan faites-vous de cette première année d'expérience sur un feuilleton quotidien ?
C’est assez surprenant. Je dois dire que le passage d’Engrenages à Un Si Grand Soleil a été une vraie question que je me suis posée durant un certain temps. Passer du glamour Canal crypté à une série populaire et quotidienne où tout était à construire, c’était un vrai pari. Et finalement je me suis dit qu’il fallait que je me lance pour voir. En sachant que mon moteur principal était le plaisir que j’allais pouvoir prendre à tourner dans ces conditions, en espérant à l’époque que le résultat soit à la hauteur de ce qu’on nous avait annoncé. Et c’est vraiment le cas, car franchement, les images, la lumière, les décors, tout était impressionnant dès le départ. Et j’ai eu la chance d’avoir de super partenaires, que ce soit ma fille, Marthe Fieschi, ou Emma Colberti, que je connaissais déjà d’avant. Tout de suite il y a eu une complicité, et je me suis retrouvé en face de vrais acteurs avec lesquels on pouvait vraiment jouer les choses. Donc la continuité pendant un an pour la saison 2 à venir s’est faite naturellement. Il y a de l’amusement, de l’enjeu, et l’envie de continuer la fabrication d’un personnage tel que Virgile.
Demain nous appartient sur TF1 a récemment eu droit à un premier prime-time. Est-ce que vous savez si France 2 envisage déjà des primes pour Un Si Grand Soleil ?
J’imagine que tôt ou tard ils y viendront peut-être si le succès perdure. Mais pour l’instant je ne sais même pas ce que je vais tourner dans un mois, donc savoir s’il y aura un prime prochainement est un peu prématuré (rires).