La franchise Terminator, c’est un peu comme les voyages dans le temps, à force de les multiplier, ça devient le bordel ! C’est peut-être pour cette raison (et sur-vendre une suite de films dont on n’attend plus grand chose) que James Cameron est monté au créneau pour dévoiler ce que sera ce nouveau volet intitulé Dark Fate.
En effet, il n’y a pas que le T-800 qui est de retour mais également le réalisateur des deux premiers opus : James Cameron. Pas derrière la caméra, le monsieur étant bien occupé sur les (très nombreuses) suites d’Avatar mais côté production avec une substantifique aide pour la rédaction du scénario. De quoi donner au père de John Connor le pouvoir d’éclairer sur les intentions du film :
« Je pense que la meilleure façon de définir Terminator : Dark Fate est de l’imaginer comme la suite direct de Terminator 2, le troisième film dans la série. Nous allons continuer l’arc narratif de Sarah, de John et du retour du T-800 - un T-800 différent avec un rôle tel qu’on ne l’a jamais vu auparavant.Ce qui en fait une suite direct de T1 et T2 se situe davantage dans le ton que sur une base narrative : Le film est classé R, c’est sinistre, c’est rêche, c’est rapide, c’est intense, c’est linéaire. Toute l’histoire tient en 36 heures. Ce n’est pas une histoire complexe et emphatique. C’est surtout concentré sur les personnages, très dans l’instant ».
Le film est classé R, c’est sinistre, c’est rêche, c’est rapide, c’est intense, c’est linéaire. [...] Sarah est devenu une chasseuse de Terminator. [...] Elle les chasse, a trouvé un moyen d’être là où ils apparaissent quand ils voyagent à travers le temps. Et elle les explose ! C’est à peu près aussi simple que ça.
Le célèbre réalisateur de Titanic développe également les intentions autour du personnage de Sarah Connor : « Le jugement dernier est une nouvelle fois tout proche. C’est inévitable. [...] La guerre ne s’arrête jamais. Alors Sarah est devenu une chasseuse de Terminator. Elle ne veut plus attendre qu’on la pourchasse. Elle les chasse, a trouvé un moyen d’être là où ils apparaissent quand ils voyagent à travers le temps. Et elle les explose ! C’est à peu près aussi simple que ça ».
Simple, rapide et linéaire. Doit-on s’attendre avec Sombre Destin au retour à un film d’action sur l’os qui ne s’embarrasse pas de superflu et entend taper fort ? C’est vrai que la recette fut particulièrement efficace sur l’incroyable Mad Max Fury Road, exemple qui vient immédiatement à l’esprit. En attendant le 23 octobre prochain, il faudra se contenter de la motivation de James Cameron...