The L Word, série phare de Showtime diffusée entre 2004 et 2009 (en France sur Canal+ à partir de 2005) a fait figure d'avant-garde en matière de diversité sur le petit écran. Après avoir inspiré une émission de téléréalité aux US, "The Real L Word", et le pilote d'un spin-off situé dans une prison pour femmes, "The Farm" (2008) qui n'a jamais vu le jour, la série se voit enfin offrir une suite.
Intitulée The L Word : Generation Q, elle verra ses anciennes stars Jennifer Beals, Katherine Moennig et Leisha Hailey reprendre leurs rôles originels, aux côtés d'une toute nouvelle génération de personnages LGBTQIA qui expérimenteront à leur tour l'amour, le sexe, les ruptures, le succès et les échecs au coeur de la ville de Los Angeles.
Bien que les stars originelles soient de la partie, il s'agit bien d'une série indépendante et non d'une septième saison de The L Word, comme cela a pu être annoncé. Ilene Chaiken, créatrice de The L Word et productrice déléguée du sequel, a partagé sur son compte Twitter un petit teaser animé pour relayer l'annonce oficielle de la chaîne, en écrivant : "Alors que nous tentons de mener notre barque dans cette période sombre de l'histoire, des rayons de soleil surgissent..."
A ses côtés, la showrunneuse Marja-Lewis Ryan coproduira la série, dont les huit épisodes doivent entrer en tournage cet été à Los Angeles. L'épisode pilote sera réalisé par Steph Green, également coproductrice déléguée, qui a notamment travaillé sur des épisodes sur Bates Motel, Marvel's Luke Cage et The Deuce.
Sarah Kate Ellis, présidente de l'association américaine GLAAD (Alliance gay et lesbienne contre la diffamation), a réagi à l'annonce du sequel : "Au cours des dernières années, nous avons vu un nombre incalculable de personnages lesbiens et queer se faire éliminer à la télévision. Il est donc très rafraîchissant et enthousiasmant de voir que la série The L Word, multi-récompensée aux GLAAD Media Awards, revient sur le petit écran, où elle pourra raconter de belles histoires divertissantes et pleine de nuances sur une communauté en grande partie sous-représentée", a-t-elle déclaré au site Comingsoon.
