McQueen de Ian Bonhôte, Peter Ettedgui
Le saviez-vous ? Couturier britannique surnommé "l'enfant terrible de la mode" par ses pairs, Alexander McQueen a contribué par sa poésie punk à l'avènement de la "Cool Britannia" des années 1990 (célébration de la culture jeune au Royaume-Uni). Provocateur, il a envoyé ses mannequins défiler sur le podium avec des loups en laisse, a utilisé des armures et des masques pour cacher le visage de certaines mannequins, a aspergé le podium de pluie ou de peinture, a joué avec la nudité, a conçu des robes en ruban isolant et a baissé son pantalon sur scène. Dépressif, il se suicide par pendaison le 10 février 2010.
Depuis Mediapart de Naruna Kaplan de Macedo
Le saviez-vous ? Poser ses caméras au sein de la rédaction d'un journal n'est chose nouvelle et pourrait faire partie d'un genre à part entière. Par exemple, on peut citer le film de Jeuland, Les gens du Monde, mais aussi Contre-Pouvoirs de Malek Bensmaïl ou plus récemment le film de Liz Garbus juste après l’élection de Trump. "Une rédaction de journal est cinématographique : c’est un lieu où le temps est présent dans chaque geste, où le suspense est inhérent. La particularité de Mediapart est qu’il est un «pure player», strictement internet. Nous avons donc dû inventer des équivalents visuels aux rotatives et à ces plans iconiques des journaux sortis par paquets, encre encore humide, déversant des scoops sur la ville", explique la réalisatrice Naruna Kaplan de Macedo.
La Petite fabrique de nuages de Gildardo Santoyo del Castillo, Vladislav Bayramgulov, Mark C. Smith
De quoi ça parle ? Vu d’en bas ou vu d’en haut, le ciel est toujours le théâtre de spectacles extraordinaires. Que l’on soit un oiseau migrateur, un lémurien explorateur, un chasseur d’étoiles ou une petite tortue de terre, il est toujours temps de rêver, la tête dans les nuages !
Cinq courts-métrages poétiques pour partir à la conquête du ciel.
Quand je veux, si je veux ! de Susana Arbizu, Henri Belin, Nicolas Drouet
Le saviez-vous ? Quand je veux, si je veux est construit entièrement à partir d’entretiens avec des femmes habitant en France. Le film est composé de sons d’archives qui nous replongent dans les combats des années 1970 pour le droit à l’avortement. L’essentiel de sa trame est par ailleurs principalement constitué par la parole d’une douzaine de femmes de tous âges qui racontent leur expérience de l’avortement. Le long métrage se focalise sur leurs témoignages sans que le spectateur en sache plus sur leurs vies personnelles.
Un lien qui nous élève de Oliver Dickinson
Le saviez-vous ? Oliver Dickinson a par le passé réalisé quatre autres documentaires : La Province oubliée (2008), Veilleurs du Lagon (2011), Paludiers de la Baie (2013) et Des locaux très motivés (2015), toujours centrés sur la thématique de l'écologie.
Souviens-toi de ton futur de Énora Boutin
De quoi ça parle ? Une viticultrice bio, un couple créateur de jardin, deux éleveurs de brebis qui relancent le pastoralisme et un producteur de purins végétaux : des visages de l’agroécologie en Dordogne. Pour eux, le modèle dominant n’est plus tenable. Ils prennent un autre chemin et font face à la nécessité de changer pour survivre. Alors, au fil des saisons, chacun d’entre eux tâche de réinventer son travail et sa vie. Comment parviendront-ils à apprivoiser leur liberté ?
Les Yeux de la parole de David Daurier, Jean-Marie Montangerand
Le saviez-vous ? L'opéra des Yeux de la parole est inspiré des fables de Kalîla wa Dimna, une oeuvre classique et laïque de la littérature arabe. Les textes, à l'origine destinés à enseigner la morale aux princes, racontent l'histoire d'un roi se méfiant d'un poète. Le livre a fait l’objet de plus de deux cent versions dans cinquante langues différentes.