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    Riverdale saison 3 : les hommes en bleu, notre récap de l'épisode 8

    Dernier épisode avant la trêve hivernale, est ce que le Roi Gargouille est enfin révélé ? Découvrez notre récap de l'épisode.

    Diyah Pera/The CW

    Avec Outbreak (Alerte en vf) comme titre d’épisode, on pouvait s’attendre à voir débarquer des gens peu avenants en combinaisons jaunes. Raté, elles seront bleues mais on aura néanmoins une quarantaine. Les premières images étaient alléchantes : les Vixens, toutes atteintes de convulsions, s’écroulant au même moment. On imaginait déjà le vent de panique, la confusion... Il sera bien question de tout cela, moins dans la série que côté canapé.

    The Truman Show

    Plus on avance et plus la question de savoir s’il y a un monde au-delà de Riverdale se pose. C’est à dire qu’on n’est pas loin du dernier petit village gaulois, un peu autarcique et faisant, le plus souvent, comme si au-delà des vertes forêts, l’Amérique n’existait pas. Bien sûr, il y a les promesses d’évasion ou d’exil (Archie au Canada, Veronica à New York), de vagues petites villes périphériques et la mention du gouverneur au terme de l’épisode, mais la moitié de ce qu’il se passe à Riverdale aurait fait grimper les 4 étoiles (celles du FBI) dans n’importe quel GTA. Là, rien, nada. Avec la quarantaine en plus, au moins comme ça, c’est clair.

    Finalement, on peut se demander si un beau jour, les habitants de Riverdale ne vont pas se réveiller et découvrir que toute leur vie est le produit de cerveaux pervers. Un monde dans lequel Gina Gershon (Mrs J.) débarque en se demandant ce qu’elle fait là, quand Archie et Jughead tentent de lui résumer les derniers événements. Lucide, elle les imagine même en couple, comme n’importe quel auteur de fanfiction qui se respecte. Un monde méta, où on ne sait plus trop si l’ambiance d’huile de moteur, de pièces détachées et de gang à moto est encore la teen série habituelle ou un spin off de Sons of Anarchy (Mrs J. fait beaucoup penser à Gemma). C’est quand on voit la soeur de Jughead, JB (pour Jelly Bean), maîtriser Penny Peabody au lance-pierre que l’on se souvient qu’on est bien devant un épisode de Riverdale.

    Diyah Pera/The CW

    Le Retour du Roi

    Heureusement, il y a le Roi Gargouille. Est ce que l’épisode a levé le voile sur son identité et ses intentions ? Possible mais il faut se souvenir qu’à la même époque, l’homme découvert sous le masque du Black Hood n’était pas le vrai. Donc tout est permis. Encore une fois, on pense surtout à Scooby-doo. Avec la très discrète présence du costume dans le bureau d’Hiram Lodge, on n’est pas loin du « tadaaaa, vilain démasqué». Surtout quand il s’avère que les projets du Soprano local peuvent être résumé par « l’opération immobilière d’un promoteur véreux » (spoiler : on l’avait deviné il y a deux épisodes).

    Apparemment à Riverdale, personne n’a vu le coup venir. Il faut dire que, question investigation locale, on n’est pas à Cabot Cove (la ville d’Arabesque - pour les plus jeunes, une charmante bourgade et ses morts par milliers mais à l’auteure sherlock holmesque, Jessica Fletcher). On peut néanmoins compter sur la jeune Vera/Betty pour mener l’enquête. Même sous l’emprise du Fizzle Rocks, elle parvient à trouver la lucidité de vomir ses prises de friandises stupéfiantes, sevrer Ethel/Barb en l’enfermant dans la fameuse pièce du Roi (en réalité une statue de gargouille, pas de quoi hurler), séquestrer la Mère Supérieure (qui lui raconte la déceptive création du jeu Griffons & Gargouilles) et mener l’évasion des pensionnaires, façon flûtiste de Hamelin, en cosplay de la Reine Griffonne. Oui, tout ça, en un épisode. De son côté, cette feignasse d’Archie a seulement mangé du cochon grillé, s’est teint les cheveux et est parti avec son chien direction le Canada. Pas de quoi crier au héros mais a priori, il existe donc bel et bien un monde au-delà de Riverdale.

    Dans le prochain épisode...

    Le prochain épisode s’appelle No Exit, possible référence au Huis Clos de Jean-Paul Sartre, plusieurs fois adapté au cinéma (par Jacqueline Audry ou une version argentine sur laquelle aurait travaillé Orson Welles). C’est aussi le nom d’un documentaire sur Blondie. L’enfer, c’est les autres nous disait Sartre ; Debbie Harry chantait « one way or another, i’m gonna get you...» (belle séquence de karaoké dans la première saison de Veronica Mars), pas sûr qu’avec ça, on soit bien avancé...

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