Dimanche dernier, la comédienne américaine Sandra Bullock s'est longuement confiée au Sunday Times (via Variety). Elle est notamment revenue sur un incident survenu au début de sa carrière. Bien qu'elle ne cite pas le nom de l'intéressé, elle raconte en être venue à demander à être licenciée pour être débarrassée de son harceleur :
"(...) J'ai eu une vrai problème sur un film. Il est venu d'une personne d'autorité. Je n'avais de cesse de dévier [du problème] avec humour mais cela ne marchait pas. Au final, j'ai même dit "S'il vous plait, virez-moi tout simplement".
Par ailleurs, celle qui a obtenu un Oscar en 2010 pour The Blind Side témoigne de la façon dont elle avait eu vent des rumeurs autour du producteur Harvey Weinstein, depuis peu l'objet d'une enquête pour viol et agression sexuelle à l'encontre de deux femmes :
"J'avais entendu parler d'Harvey mais j'avais peur de lui. (...) J'ai appris très tôt à arrêter ces choses afin qu'elles ne croisent pas ma route. J'entendais seulement ce qu'Harvey voulait que les gens entendent (...) : "vous savez comment elle a eu ce rôle ? Elle a couché avec Harvey". J'aurais dit "Ferme ta g*****, tu n'en sais rien". Et plus tard, vous apprenez que cette femme avait été brutalement agressée... Elles ne couchaient pas [avec lui]. Il voulait juste que vous le pensiez".
Sandra Bullock tournait récemment Bird Box et n'a pu que constater l'effet du mouvement #MeToo sur le plateau : "J'ai lu chez les hommes une très grande peur, mais au final je me disais "je sais que vous avez peur mais je me sens en sécurité, donc maintenant vous pouvez blaguer. Mais si vous franchissez la ligne, je vais vous démolir, p***** !"
Sandra Bullock a rejoint le gang des "Ocean"s Eight", actuellement en salles :