Pour les connaisseurs, "c’est tamponné" : la saison 2 d’Au service de la France sera diffusée dès le jeudi 5 juillet à 20h55 sur Arte, par vagues de 3 épisodes. En revanche, pour ceux qui n'auraient pas pris le train à temps, il est encore possible de le rattraper, puisque la première saison sera rediffusée en troisième partie de soirée du 26 au 28 juin prochain.
Portée par Jean-François Halin, scénariste des OSS 117, et ancien des Guignols, la saison 1 d'Au service de la France présentait une belle brochette d’espions français, empêtrés dans une administration sans fin ni sens. Séparé en trois zones : Afrique des colonies, Algérie française et URSS, le monde était prêt à imploser. Le spectateur découvrait alors les "meilleurs agents français" des années 60, dressant une parodie au vitriol de la France d’après-guerre du général de Gaulle. Au même moment, l’ingénu stagiaire André Merlaux (Hugo Becker), enquêtait sur le passé collaborationniste du colonel Mercaillon (Wilfred Benaiche).
Alors que certains reprochaient un manque de rythme à la saison une, l’équipe créative a opéré de nombreux changements, en phase avec l’évolution de l’époque et des personnages. Ainsi, dans ces nouveaux épisodes, le jeune Merlaux, continue son investigation, épaulé par Moïse (Christophe Kourotchkine). Le trio réjouissant composé de Jacquart (Karim Barras), Calot (Jean-Edouard Bodziak) et Moulinier (Bruno Paviot), occupe, quant à lui, une place prépondérante dans cette saison 2, montrant ironiquement comment leurs gaffes sont à l’origine des plus grands événements de l’époque… À noter également que l'évolution du rôle des femmes est rendue centrale au travers des personnages de Marie-Jo (Marie-Julie Baup) et d’Irène (Stéphanie Fatout). En effet, quand, dans les premiers opus, nous suivions des mamans et des secrétaires bien rangées, ici, c’est l’émancipation de celles-ci qui est mise en scène de manière jubilatoire, allant du badinage à l’espionnage. Portée par le réalisateur Alexis Charrier, cette saison inédite, située en pleine guerre froide, s'annonce prometteuse, et toujours au service d’un humour pulvérisant.