Quand une poignée de flics s’en prend à une armée de gangsters : Gangster Squad. "Un film de gangsters décomplexé qui ne fait décidément pas dans la nuance. Ça cogne dur, ça mitraille sec, la violence est omniprésente, les clichés sont légion, le casting trois étoiles en fait des tonnes (la palme à Sean Penn en rageur Mickey Cohen)… C’est du "L.A. Confidential" dopé à la "Expendables" ce qui rend le résultat véritablement jouissif." Guillaume Martin
Un autre polar culte signé De Palma : L'Impasse. "Avec L’impasse, De Palma signait en 1993 son anti-Scarface avec un Al Pacino taciturne et crépusculaire à souhait, totalement habité par Carlito Brigante, gangster en quête de rédemption. Sean Penn n’est pas en reste avec une performance de folie dans la peau d’un avocat drogué et complètement véreux. Mise en scène virtuose, sublime musique composée par Patrick Doyle et scènes cultes comme celle du billard ou celle de la gare rappelant Les Incorruptibles… L’impasse reste un chef-d’œuvre injustement méconnu dans la carrière du maître cinéaste." Vincent Formica
Kevin Costner enquêteur seul contre tous : JFK. "Oliver Stone est au meilleur de sa forme dans ce film ultra documenté et engagé centré sur l'un des événements les plus marquants du 20ème siècle. Si JFK est long, on ne voit pas le temps passer tant cette enquête complexe se révèle palpitante dès son début. Kevin Costner, alors au sommet de sa carrière, était un choix pertinent pour incarner le personnage de Jim Garrison, convaincu de la thèse du complot." Laurent Schenck
Et pour les plus cinéphiles, un autre film sur Al Capone : Capone. "Parmi les nombreux films consacrés au célèbre gangster de Chicago, retenons ce biopic aux faux airs de série B réalisé par un certain Steve Carver, le même qui dirigea dans les années 1980 Chuck Norris dans "Dent pour dent" et "Œil pour œil" ainsi que Michael Dudikoff dans "La Rivière de la mort". Sur le papier, un tel pedigree aurait de quoi faire peur, et pourtant ce "Capone" est plutôt efficacement troussé. La linéarité et le didactisme du récit appuyés par quelques dates clés sont rapidement balayés par une forme de souffle épique, une représentation de la violence des plus revigorantes et par un jeu très cabotin, mais ô combien sympathique, de Ben Gazzara. Sans oublier les amusants débuts à l’écran de Sylvester Stallone, très appliqué, voire scolaire, dans sa prestation de l’homme de main Frank Nitti." Guillaume Martin
