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    Harcèlement : le créateur de Community et Rick et Morty s'excuse
    Corentin Palanchini
    Passionné par le cinéma hollywoodien des années 10 à 70, il suit avec intérêt l’évolution actuelle de l’industrie du 7e Art, et regarde tout ce qui lui passe devant les yeux : comédie française, polar des années 90, Palme d’or oubliée ou films du moment. Et avec le temps qu’il lui reste, des séries.

    Dan Harmon, showrunner des séries "Community" et "Rick et Morty" s'est excusé d'avoir abusé de sa position pour harceler sexuellement plusieurs personnes.

    Talks at Google

    Dan Harmon a pris la parole dans son podcast (via Vanity Fair) pour répondre aux accusations de la scénariste Megan Ganz. Créateur de Community et de Rick et Morty, Harmon a parlé pendant 7 minutes et confié, à propos de ses actes de harcèlement sexuel envers Ganz :

    "J'étais attiré par une scénariste envers laquelle j'avais du pouvoir car j'étais showrunner. Je savais que ces sentiments étaient déplacés (...). Et elle m'a répondu (...) "S'il te plait, arrête de faire un blocage sur moi, de m'aimer comme ça, de me préférer comme ça, je ne peux pas dire non lorsque tu le fais, et ça me rend incapable de savoir si je travaille bien".

    La réaction d'Harmon à l'époque ne s'est pas faite attendre : "c'est moi qui signais sa paie et qui contrôlais si elle restait ou partait, si elle se sentait bien ou pas ; j'ai dis des choses horribles, et je l'ai cruellement et fortement maltraitée. Des choses que je n'aurais jamais faites à un homme et si je n'avais pas eu ces sentiments pour elle. Je me suis menti à moi-même, j'ai perdu mon travail, ruiné ma série, trahi le public et tout détruit (...)".

    Si Ganz n'avait rien publié sur Twitter, Harmon reconnait : "j'aurais continué à ne plus y penser (...), je n'en aurais jamais parlé. (...) Sauf qu'il faut y penser, car sinon, vous pouvez causer beaucoup de mal (...). Je crois que nous vivons une bonne période actuellement, car nous n'allons plus pouvoir nous en tirer, et si cela peut faire partie intégrante de notre culture, en parler, alors peut-être que nous pouvons nous rendre en de meilleurs endroits, où ces choses n'arrivent pas".

    Des excuses que Megan Ganz a validé en intégralité, et définit comme modèle d'excuse pour les cas de harcèlement.

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