SPOILERS - Attention, l'article ci-dessous dévoile de potentiels spoilers. Si vous ne souhaitez pas en connaitre la teneur, merci de ne pas lire ce qui suit...
Lee Unkrich nous avait déjà fait pleurer en 2010 avec Toy Story 3, lorsque dans la bouleversante conclusion du film, Andy disait adieu à ses jouets avant de partir pour l'université. 7 ans plus tard, le vétéran des studios Pixar est de retour avec un nouveau long métrage, et avec une nouvelle conclusion à vous mettre les larmes aux yeux.
Alors qu'il était venu présenter Coco à Paris en compagnie de la productrice Darla K. Anderson, nous avons pu demander au cinéaste comment il s'y prenait pour créer des fins aussi poignantes...
"Que ce soit pour Toy Story 3 ou pour Coco, nous avons trouvé la fin pratiquement au tout début," explique Lee Unkrich. "Nous savions que Toy Story 3 allait se terminer de cette façon, et nous savions que Coco finirait comme ça. De nombreux détails du film ont changé au fur et à mesure que l’histoire évoluait, mais cette scène de Miguel avec Coco, nous l’avons trouvée très tôt. Déjà à l’époque, elle était émouvante, mais nous avons compris qu’elle le serait d’autant plus si nous arrivions à l’amener de la bonne façon. C’était l’un des défis majeurs de ce scénario : comme raconter l’histoire de la manière qui puisse le mieux aboutir à cette fin ?"
2017 Disney•Pixar. All Rights Reserved.
"Pour ce qui est de faire pleurer les gens… Je ne sais pas," poursuit le réalisateur. "Nous essayons simplement d’être aussi vrais que possible. Je veux que l’émotion se mérite, qu’elle soit authentique. Je ne veux pas que les spectateurs se sentent manipulés. S’ils ressentent quelque chose, ça ne doit pas être parce que la musique leur a dicté de ressentir ça, mais parce qu’ils le ressentent vraiment."
Un objectif exigeant, donc, et qui n'a pu être atteint qu'à force de patience, ainsi que le précise Lee Unkrich :
"(...) Nous nous sommes autorisés à prendre le temps qu’il fallait. C’est une scène lente. La plupart des films ont des fins rapides. Ici, nous avons tout ralenti, et je pense que ça permet à ces sentiments, à cette émotion, de passer et de se construire jusqu’au point où les gens pensent avoir leurs émotions sous contrôle et où on leur donne un petit détail supplémentaire qui les fait basculer."
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12 moments où Pixar nous a fait pleurer [SPOILERS]
