Ce mercredi 15 novembre 2017, dans le cadre de la promotion du film Justice League, qui sort vendredi 17 sur les écrans américains, Gal Gadot a été interrogée par une journaliste de l’émission Today. Savannah Guthrie a interrogé la comédienne sur les rumeurs concernant son animosité envers le producteur Brett Ratner, membre fondateur de la société Ratpac-Dune qui coproduit les récents projets Warner / DC Comics.
Il se disait que la nouvelle actrice incarnant la superhéroïne Wonder Woman ne serait pas prête à reprendre son rôle si Brett Ratner restait impliqué dans le projet de suite. Apparemment, il n’en est rien : la société Warner Bros. aurait décidé d’elle-même de se séparer du producteur / réalisateur en mettant un terme à son association avec Ratpac-Dune.
Wonder Woman : non, Gal Gadot n'a pas menacé de quitter la suiteGal Gadot, qui aurait déjà signé pour Wonder Woman 2, a donc précisé : "Au bout du compte, beaucoup de choses ont été écrites sur ce que je ressens, et tout le monde le sait parce que je ne cache rien. La vérité, c’est que beaucoup de gens sont impliqués dans la production de ce film et tout le monde s’accorde. Tout le monde savait ce qu’il fallait faire. Mais je n’ai rien eu à faire ni à dire puisque le problème a été réglé avant même que l’article soit publié."
La publication mentionnée est un article du Los Angeles Time, le 1er novembre 2017, récapitulant les huit témoignages publics d’agressions sexuelles commises par Brett Ratner. Parmi ces femmes, l’ex-mannequin et comédienne Natasha Henstridge a détaillé la nature du viol dans la même émission du réseau NBC, au micro de Megyn Kelly. Les faits ont eu lieu quand la comédienne avait 19 ans, un an après le tournage du film qui l’a révélée au grand public : La Mutante en 1994.
Natasha Henstridge a aussi confirmé avoir fait partie des victimes d’Harvey Weinstein.
