Il y a eu la version techno-futuriste avec Christophe Lambert (Beowulf), la version réaliste avec Gerard Butler (Beowulf, la légende viking), la version performance-capture par Robert Zemeckis (La Légende de Beowulf), la version officieuse signée John McTiernan (Le Treizième guerrier)... Beowulf débarque désormais sur petit écran avec la série Beowulf : retour dans les Shieldlands, dans laquelle James Dormer revisite le poème anglo-saxon et la célèbre légende. Au casting de la saison 1, diffusée à partir du 11 novembre sur SyFy France, un acteur français, Grégory Fitoussi (Engrenages, Mr. Selfridge), que nous avons croisé dans le cadre du Comic-Con Paris 2017.
J’ai aimé l’idée d’en faire presque un Jedi.
AlloCiné : Comment présenteriez-vous Beowulf aux spectateurs français ?
Grégory Fitoussi : C’est une série originale, fantastique, d’aventures, avec des combats, des monstres… On n’est pas dans Game of Thrones. On n’est pas non plus dans Vikings. La légende de Beowulf, c’est l’histoire de ce guerrier qui débarque au milieu d’une guerre entre deux mondes, celui des créatures comme les Warigs ou les Géants et celui des humains. C’est vraiment chouette.
Votre personnage, Razzak, qui intervient dans le dernier tiers de la saison, a 500 ans ! Que pouvez-vous nous dire de lui ?
Ça laisse libre cours à l’imagination, un personnage qui a 500 ans. Encore plus avec cette force démesurée, qui fait qu’il a droit de vie et de mort sur n’importe qui et à n’importe quel moment. On peut dès lors imaginer plein de choses et développer le personnage. Je me suis imaginé qu’il parlait une vingtaine de langues, qu’il connaissait les cultures du monde entier… Il a forcément tout vu ! (Rires) J’ai aimé l’idée d’en faire presque un Jedi. J’avais demandé au département costumes une grande cape avec une capuche, afin de dégager cette sensation de force très tranquille. Un peu comme un Dark Vador ou un Anakin Skywalker jeune.
C'est libérateur de jouer un méchant ?
Tous les acteurs vous le diront : il y a un vrai plaisir, parce qu’on peut laisser aller les pulsions qu’on réfrène dans la vie. Si j’avais envie d’être méchant, maintenant, face à vous, je ne le ferais pas par politesse… et tout simplement parce que ça ne se fait pas. On aime ces personnages qui ont cette liberté-là, qui s’autorisent tout ce qu’on ne s’autorise pas dans la vraie vie. C’est aussi pour ça qu’on devient acteur, je crois : soit parce qu’on est très timide, soit parce qu’on rêve de faire des choses qu’on ne fera jamais dans notre vie. Et on les fait dans la fiction, du coup.
Beowulf : retour dans les Shieldlands, chaque samedi à 20h55 sur SyFy France