Patrick Bruel a toujours été animé par l’ardent désir de réussite, le puissant besoin de plaire, l’envie de prouver qu’il est un artiste complet. Dès ses débuts, il a su construire une relation forte avec ses fans au point qu’il a fallu inventer un terme pour qualifier le phénomène qu’il était devenu dans les années 1990. On parlait alors de « Bruelmania ».
Sa voix portait et comptait, il s’en est servi pour lutter contre l’extrême droite et inciter les jeunes à voter. Ce statut de porte-drapeau d’une génération l’a exposé à la critique et à la caricature. Ce tourbillon aurait pu tout emporter, lui faire perdre pied… Il a su résister et rebondir. Depuis près de quarante ans, il occupe le devant de la scène artistique et collectionne les succès dans la chanson, au cinéma et au théâtre et pourtant il y a toujours chez lui cette crainte de ne pas être légitime.
Il supporte mal que la reconnaissance critique lui fasse parfois défaut. Il aimerait faire rimer popularité et unanimité. Cette pugnacité qui le caractérise existe depuis l’enfance… Et la clé est sans doute dans une absence compensée par un amour fusionnel…
Intitulée Patrick Bruel, La soif de vaincre, l'émission Un Jour Un Destin de ce soir a été réalisée par Dominique Fargues et Sabine Graissaguel. Pour rappel, le principe du programme, sur une idée originale de Laurent Delahousse, propose de retracer le parcours de célébrités sous un angle inédit et plus intimiste en explorant la face cachée de ces grandes personnalités.
À noter que la série documentaire fête son 100ème portrait dans cette 11ème saison et proposera prochainement d'autres numéros inédits consacrés à Jean-Paul Belmondo, Vincent Lindon, Bernard Blier, Patrick Poivre d’Arvor ainsi qu'un portrait intime d'une légende du cinéma français, Alain Delon. Tout cela chaque dimanche en 2ème partie de soirée à partir du 3 septembre.