De quoi ça parle ?
New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures...Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action. Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que "quelque chose" l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...
Un rêve d’enfant
King Kong est un film particulier pour Peter Jackson. Il n’a que 9 ans lorsqu’il découvre la version d’Ernest B. Schoedsack et Merian C. Cooper. Le jeune garçon, bluffé, va se promettre une chose : être capable de faire des films comme celui-là. Quatre ans plus tard, le réalisateur précoce tourne avec la caméra familiale la fameuse scène sur l’Empire State Building. Pour cela, il utilise une maquette et des dinosaures en plastique. Peter Jackson tient bon et se voit offrir en 1996 le Saint Graal : Universal lui demande de travailler sur un remake de King Kong. Le projet tombe malheureusement à l’eau, permettant au réalisateur de se pencher sur un projet encore plus épique : la saga Le Seigneur des anneaux.
Le film de tous les excès
Pour Peter Jackson, rien n’est trop beau pour réaliser son long-métrage. Mais au moment de faire les comptes, la facture est salée : le budget final du film s’éleva à 207 millions de dollars, contre les 150 annoncés, faisant de King Kong l’un des long-métrages les plus chers du cinéma l’année de sa sortie. Il faut aussi prendre en compte cet autre chiffre ahurissant : le cinéaste a touché 20 millions de dollars pour tourner le film, soit à cette époque le plus gros salaire jamais versé à un réalisateur…
Andy Serkis, le roi de la motion capture
Quel est le point entre Gollum et King Kong ? Un homme, Andy Serkis. Le roi de la motion capture – technique qui consiste à capturer les mouvements d’un être humain pour ensuite les transformer sur ordinateur – a ainsi prêté son visage à la créature du Seigneur des anneaux et au Roi de la jungle. Un exercice auquel il se prêtera à nouveau quelques années plus tard pour incarner un autre primate, César, dans le remake de La Planète des Singes de Rupert Wyatt.
Les caméos
King Kong a aussi eu le droit à son lot de caméos à commencer… par Peter Jackson lui-même. Comme pour chacun de ses films, le cinéaste s'est réservé une apparition dans le long-métrage : on peut le voir aux côtés des mitrailleurs chargés d'abattre le gorille géant. A ses côtés, d'autres personnalités sont venues faire une apparition clin d'oeil comme le réalisateur-scénariste Frank Darabont, ou encore Rick Baker, le célèbre maquilleur. On peut aussi apercevoir les propres enfants des réalisateurs, qui jouent de jeunes enfants à New York. On avait déjà pu les remarquer dans la trilogie du Seigneur des anneaux.
De King Kong à Superman Returns
Peter Jackson n’a pas réalisé toutes les scènes de King Kong. Epuisé par le tournage de ce film dantesque, le cinéaste a dû s’absenter deux jours. Coup de chance pour lui, un autre réalisateur était lui aussi en Australie pour shooter son nouveau film de super-héros Superman Returns : il s’agit de Bryan Singer. C’est en effet lui qui a tourné la scène de combat entre le gorille et le T-Rex. Une belle collaboration !