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    Les Animaux Fantastiques : rencontre avec l'équipe du film

    Après la saga "Harry Potter", l'univers magique de J.K. Rowling se prolonge au cinéma avec "Les Animaux Fantastiques". En attendant la sortie du film le 16 novembre, rencontre avec ses acteurs et avec son réalisateur...

    Katherine Waterston (Porpentina Goldstein)& Eddie Redmayne (Norbert Dragonneau)

    Quel impact l’univers d’Harry Potter et le monde de J.K. Rowling ont eu sur vous ?

    Katherine Waterston : En plus du fait d’avoir été engagés pour ce film ? Car l’impact a été énorme là (rires) Nous avons tous grandi avec ces histoires et je ne sais pas qui peut se targuer d’avoir touché toute une génération comme elle l’a fait. Dickens peut-être, mais c’est très rare. Le pouvoir qu’elle a eu, et la façon dont le phénomène s’est mondialisé, sont extraordinaires. Il faudra voir, lorsque notre génération vieillira, les bénéfices de pouvoir rester enfants un peu plus longtemps grâce à ces livres. Je pense que c’est un avantage (rires)

    Eddie Redmayne : Mon petit frère m’avait conseillé de lire les livres et je n’ai pas pu laisser de côté cet imaginaire, l’idée de ce monde parallèle coïncidant avec le nôtre. Il y a des moments difficiles dans la vie où l’on veut s’échapper, et le fait d’imaginer ce monde de sorciers tout près de chez soi m’était hypnotique.

    Qu'est-ce qui vous a séduit dans "Les Animaux fantastiques" ?

    Eddie Redmayne : Pour moi c'est le scénario. On y retrouve tout ce que nous aimions dans les films Harry Potter, que ce soient la magie et l'émerveillement, mais aussi la chaleur et le coeur avec lesquels Jo écrit, mais dans les années rugissantes [les années 20, ndlr], avec du jazz, la Prohibition et des gangsters. Il y avait beaucoup de couleurs et de vitalité, mais aussi un grand coeur, et j'ai trouvé ça incroyable.

    Katherine Waterston : Moi j'ai dû passer une audition pour le film. Ce n'est pas comme si j'étais assise chez moi au milieu d'une pile de scénarios en me demandant : "Lequel devrais-je choisir maintenant ?" Je n'ai pas été attirée vers le projet, j'ai prié pour que le projet soit attiré par moi (rires) Eddie avait déjà signé pour jouer Norbert, donc ça m'a encore plus motivée car je suis une grande fan de son travail et que j'avais le sentiment, avant même de le rencontrer, que ce serait amusant de travailler avec lui. Au final je me suis trompée car c'était un cauchemar (rires) Dès la première scène que j'ai lue, Porpentina avait tellement d'énergie, de complexité et d'esprit que c'est ce qui m'a tapé dans l'oeil en premier.

    Warner Bros. Pictures

    Avez-vous déjà essayé de participer à la saga "Harry Potter" avant de faire ce film ?

    Eddie Redmayne : Oh oui. J'ai essayé, encore et encore. Quand j'étais à la fac, il y avait des auditions pour le rôle de Tom Jedusor, le jeune Voldemort, et j'en ai passé une avec l'assistant de l'assistant de l'assistant du directeur de casting. Ça a été une telle catastrophe qu'on m'a gentiment demandé de quitter la pièce après une réplique et demi, et c'était la fin de mon histoire avec Harry Potter (rires)

    Katherine Waterston : Ils faisaient des castings de façon large. Mais pas assez pour que ça arrive jusqu'à New York, donc à moi. Je n'ai jamais eu l'occasion d'y participer (rires)

    Eddie Redmayne : C'est ce qui est bien avec Les Animaux fantastiques. Il nous présente un nouveau monde d'acteurs.

    Serez-vous de retour dans les suites ? Et savez-vous ce qui sera développé dedans ?

    Katherine Waterston : Nous avons signé pour les suites, oui.

    Eddie Redmayne : Et ce que j'aimerais, vu que Norbert a passé une année sur le terrain à voyager, c'est qu'il évolue dans la nature sauvage, à la recherche de créatures abîmées.

    Katherine Waterston : Pour que l'on voie comment il travaille, oui. De mon côté j'aimerais être surprise. Comme nous n'avons pas de livres, nous ne savons pas ce qu'il y a dans l'esprit de J.K. Rowling pour ces films à venir. Mais nous la connaissons assez pour savoir que ce sera intéressant, donc j'ai hâte de le découvrir.

    Warner Bros. Pictures

    Que pouvez-vous dire sur le travail avec David Yates, et ce qui le rend si unique ?

    Eddie Redmayne : Oh, j'adore David Yates !

    Katherine Waterston : Il est adorable et parvient à faire naître une atmosphère magnifique sur le plateau. Il est très concentré, accueillant et chaleureux, et on se sent en sécurité. Et c'est étonnamment intimiste, malgré l'échelle du projet. Avec un autre réalisateur, ça pourrait être intimidant. Mais David Yates connaît tout cet univers en détails, pour avoir déjà dirigé plusieurs des Harry Potter, et son énergie est similaire à celle de J.K. Rowling. C'est à la fois doux, décontracté et on se sent vraiment accepté.

    Eddie Redmayne : Et profondément détendu. Ce que je trouve extraordinaire, c'est l'échelle de ces films, qu'il doit capturer avec des centaines de départements. Et malgré cette frénésie et ce bruit, David reste concentré sur ce que les acteurs font.

    Quel tour de magie ou sort rêvez-vous de faire ?

    Katherine Waterston : Stupéfix me plaît beaucoup car tu peux figer une personne qui parle, ce qui est super. Surtout que, si vous avez déjà mis la télévision sur pause, ça se fait toujours sur des têtes ridicules. J'arriverais à décrocher pas mal de rires faciles de la sorte (rires) Mais le sort qui me plaît le plus est celui qui permettrait de supprimer les transports aériens : vous n'auriez qu'à apparaître et plus besoin de mettre le pied dans un avion. Ou payer pour un billet.

    Eddie Redmayne : Je vais plus donner dans la magie à l'ancienne, surtout que j'étais obsédé par la magie quand j'étais enfant. Mais je n'ai jamais compris comment on sciait quelqu'un en deux. C'est quelque chose de basique mais j'adorerais connaître le truc. Sinon j'ai appris comment faire sortir un lapin d'un chapeau... mais je ne peux pas vous dire comment le tour fonctionne, car je ne serais pas accepté dans le cercle des magiciens.

    Katherine Waterston : J'aime aussi quand un magicien lance un jeu de cartes en l'air, et que celle à laquelle vous aviez pensé reste collée au plafond.

    Eddie Redmayne : Il faudrait une renaissance de la magie.

     

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