Un an après sa masterclass au Festival Lumière, Nicolas Winding Refn est revenu faire le tour des salles de Lyon avec un film bien particulier : Bleeder. Deuxième long métrage de la carrière du cinéaste, ce film danois tourné en 1998 remet en scène les principaux acteurs de Pusher, premier volet de sa trilogie mafieuse très remarquée. On y retrouve notamment Mads Mikkelsen dans un de ses premiers grands rôles. Bleeder n’ayant presque jamais eu sa chance sur grand écran, c’est une nouvelle copie restaurée qui est proposée au grand public dix-huit ans plus tard. Découvrez notre interview exclusive de Nicolas Winding Refn à cette occasion.
La pluie n’a pas non plus démoralisé Thierry Frémaux qui, à l’ouverture de la masterclass de Park Chan-Wook, a déclaré sa joie à l’annonce du Prix Nobel de Littérature décerné à Bob Dylan. Ajoutons que le cinéaste Jerry Schatzberg, également présent à Lyon, avait signé la photo de couverture de l’album culte Blonde on Blonde, sur laquelle figurait un célèbre portrait du chanteur.
Columbia
Park Chan-Wook a justement passé sa carrière en revue, de ses premiers échecs commerciaux à ses différents prix au Festival de Cannes, pour nous guider vers son dernier long métrage, Mademoiselle, qu’il est venu présenter en avant-première. Retrouvez les temps forts de sa masterclass dans notre article consacré.
==> Lumière 2016 : Tarantino, Schatzberg et Park Chan-Wook enflamment le Grand Lyon Film Festival
Enfin, les séances se prolongent, avec une série d’hommages consacrés aux grands disparus de l’année : Michael Cimino avec son film-fleuve La Porte du Paradis, Abbas Kiarostami avec l’OVNI Close-Up et Chantal Akerman avec son indéfinissable D’Est. Dans les salles de Lyon, les rétrospectives de l’année continuent, toujours présentés par des invités de choix.
Ainsi, le réalisateur des Femmes du 6e étage Philippe Le Guay a-t-il dédié la séance de Sérénade à trois d’Ernst Lubitsch au regretté spécialiste du Septième art Claude-Jean Philippe, décédé un mois plus tôt. Place Bellecour, dans un cinéma voisin, le comédien Adel Bencherif a également lancé, ému, une séance des Guerriers de la nuit de Walter Hill. Il en a profité pour se souvenir des bons moments passés avec ses amis au cours de sa jeunesse à Grenoble, quand il rêvait de devenir, lui aussi, un Guerrier de la nuit.
Naturellement, l’infatigable Quentin Tarantino était encore dans la salle.
La bande annonce des Guerriers de la nuit de Walter Hill
