1er : Le Bouton de nacre
Note moyenne presse* : 4.2 / 5
"À partir d’une goutte d’eau qui a traversé des millénaires et qui se retrouve fossilisée à l’intérieur d’un bloc de quartz, Patricio Guzman remonte loin dans le temps et dans l’espace, du côté des origines. Mais aussi dans l’histoire récente de son pays, le Chili, en reliant les peuplades anciennes aux victimes récentes. Un grand film !" par Jean Serroy (Le Dauphiné Libéré)
"La voix de Guzmán, ses images sensualistes et les interviews passionnantes forment le fil conducteur de ce collage fascinant qui rappelle la filmographie de Terrence Malick par son esthétique cristalline et par sa volonté de caresser la matière." par Gaël Golhen (Première)
2ème : Notre petite soeur
Note moyenne presse* : 3.6 / 5
"On est là dans le non-sensationnel. Et pourtant, Kore-eda parvient à rendre cette banalité très charnelle et désirable, au point que l’effet immédiat de "Notre Petite Sœur" est de donner envie de venir s’attabler avec ces quatre femmes dans le charme d’une vieille maison de Kamakura." par Clément Ghys (Libération)
"Ce film est en tous points charmant. Mais, pour la première fois dans l'oeuvre de Kore-eda, il n'est que ça. (...) Le cinéaste retrouve l'équilibre entre la douceur et l'amertume, l'humour et la mélancolie qui fait sa force. Mais c'est trop tard, et trop peu..." par Samuel Douhaire (Télérama)
3ème : Le Caravage
Note moyenne presse* : 3.5 / 5
"Le filmeur enregistre avec sa caméra son regard sur le cavalier et le cheval, le cavalier surveille avec son cerveau les pas du cheval, et le cheval ne semble pas regarder grand-chose. (...) Jusqu’à ce moment sublime et subit où le cheval, brisant soudain la glace, échappe à son cavalier et se rue sur le filmeur (...)." par Jean-Baptiste Morain (Les Inrockuptibles)
"Comment s’approcher suffisamment mais pas trop, au risque de couper la tête de Bartabas – c’est beaucoup le cas au début – ou les pattes du Caravage ? Comment rendre compte de cette union ? (...) Reconnaissons-le, en dépit de l’immense respect qu’on porte à l’homme et à son œuvre, Alain Cavalier n’y réussit qu’imparfaitement." par Arnaud Schwartz (La Croix)
* Selon les notes presse du baromètre AlloCiné, à la date du vendredi 30 octobre 2015, et pour des films sortis le 28 octobre (hors ressorties) ayant au moins 10 critiques.