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    Maggie : quand Schwarzy affronte son pire ennemi...
    Thomas Imbert
    Thomas Imbert
    -Chef de rubrique - Infotainment
    De la Terre du Milieu aux confins de la galaxie Star Wars en passant par les jungles de Jurassic Park, il ne refuse jamais un petit voyage vers les plus grandes sagas du cinéma. Enfant des années 90, créateur des émissions Give Me Five et Big Fan Theory, il écrit pour AlloCiné depuis 2010.

    En salles cette semaine, "Maggie" reprend l'éternel mythe du zombie pour un faire un drame d'auteur intimiste. Face au terrible virus, un Arnold Schwarzenegger tel qu'on ne l'avait encore jamais vu, et confronté à son ennemi le plus terrible...

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    "Schwarzy dans un film de zombie ! Génial !"

    On voit d’ici les amateurs de films d’action se fendre de larges sourires à l’annonce du projet, saliver par avance en imaginant les torrents d’hémoglobine que le Governator est en train de leur mitonner, trépigner d’impatience à l’idée de voir le roi de la baston découper du mort-vivant à la tronçonneuse.

    Et pourtant…

    Quitte à décevoir certains de ses fans, à en surprendre beaucoup, et à fasciner les autres, Arnold Schwarzenegger effectue pour la première fois de sa carrière un formidable demi-tour. Car non, Maggie n’est ni une comédie ni un film d’action, mais bien un drame d’auteur intimiste sur la maladie.

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    Ce n’est donc pas Schwarzy qui est au centre du film, mais sa fille de 16 ans Maggie (comme l’indique le titre du long métrage), contaminée par un virus qui se répand comme la peste. Condamnée à se transformer peu à peu en zombie mangeur de chair, la jeune fille passera ses derniers jours en compagnie de son père : Wade Vogel, alias Arnold Schwarzenegger, confronté pour l’occasion au pire ennemi de sa carrière.

    Que faire contre la maladie ? Comment combattre un virus contre lequel aucun remède n’a encore été découvert ?

    Pas question ici de sortir l’artillerie lourde (même si Wade brandit bien son fusil une ou deux fois dans le film), ni de jeter son adversaire au fond d’une cuve de métal en fusion comme un vulgaire T-1000. Comment le Governator va-t-il pouvoir s’y prendre quand c’est sa propre fille qui héberge la menace ?

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    "Je deviens ce personnage vulnérable. C’est ce qui m’a attiré en premier lieu. C’est pour ça que j’ai accepté le rôle," explique l’acteur dans une interview au site Undertheradarmag.com.

    Pour la première fois de sa carrière, Schwarzenegger baisse donc les armes, se retrouve confronté à ses propres limites, totalement impuissant à sauver Maggie. Ce n’est donc plus à coups de poings et de Colt qu’il mènera son combat, tel un Liam Neeson dans Taken ou un Bruce Willis dans Die Hard 5, mais avec des mots d’adieux, d’ultimes étreintes.

    Un champ de bataille auquel il n’a pas été habitué, et sur lequel il trébuche, un peu maladroit, mais plus vaillant que jamais.

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    Un rôle totalement nouveau pour l’ancien Gouverneur de Californie, mais un rôle que personne n’aurait pu tenir avec autant d'intensité.

    En effet, qui d’autre que Schwarzy, homme d’action par excellence, Conan le Barbare, Terminator et Johnny Matrix à la fois, était capable de rendre ce père de famille désemparé aussi tragique. Qui d’autre que ce last action hero était plus à même de capituler finalement, de s'abbandonner avec autant de force ?

    Le film semble d’ailleurs avoir laissé une trace indélébile dans l’esprit de l’acteur, comme en témoignent ses propos en interview : "C’est l’histoire la plus humaine que j’ai jamais racontée, et c’est le personnage le plus humain que j’ai jamais incarné."

    Schwarzy face à la maladie...

     

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