Solidarité
Comme l'indique son titre, Discount de Louis-Julien Petit est un film... Discount ! Bénéficiant d'un très petit budget, le réalisateur et la productrice Liza Benguigui ont fait appel à la générosité du public pour financer la post-production du film. La campagne a permis de récolter 25 400 euros et de compter 184 coproducteurs supplémentaires sur le film.
Inspiration
Sans le revendiquer à voix haute, Louis-Julien Petit aime l'idée que son film s'inscrive dans la lignée des comédies sociales anglo-saxonnes de Ken Loach et Stephen Frears. Selon lui, Discount pourrait également se rapprocher des Virtuoses de Mark Herman ou encore Pride de Matthew Warchus.
Documentation
Afin de retranscrire au mieux une réalité qui touche de nombreux employés aujourd'hui, Louis-Julien Petit s'est énormément documenté. Le réalisateur a ainsi lu de plusieurs blogs de caissières, véritables journaux intimes et a recueilli les témoignages de vigiles de supermarchés.
Leitmotiv
Le sigle SBAM, que l'on aperçoit sur un des posters à l'attention des caissiers et caissières est l'abréviation du slogan "Sourire – Bonjour – Au-revoir - Merci" qu'ils doivent appliquer au quotidien auprès des clients.
Une crise positive
Même si le scénario était déjà en cours d'écriture, celui-ci a pris une tournure bien plus positive après la rencontre entre Anne-Marie Costa et Louis-Julien Petit. Le réalisateur explique : "En 2011, son histoire avait défrayé la chronique. Caissière dans un hypermarché, elle avait été accusée de vol par sa hiérarchie pour avoir récupéré un ticket de promotion abandonné par un client. Je suis allé la voir chez elle en Lorraine, à Homécourt. Je m’attendais à rencontrer quelqu’un de déprimé et d’abattu, mais au lieu de cela j’ai découvert une personne gaie, radieuse et vivante. (...) J’avais déjà commencé à écrire le scénario, mais c’est Anne-Marie qui m’a donné cette tonalité positive."