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En Bref
- Titre : Futatsume no mado (en VO) / Still the Water
- Réaliateur : Naomi Kawase
- Acteurs : Nijirô Murakami, Jun Yoshinaga, Miyuki Matsuda
- Sortie en salles : 17 septembre 2014
- Seléction : Compétition officielle
De quoi ça parle ?
Sur l'île d'Amami, les habitants vivent en harmonie avec la nature, ils pensent qu'un dieu habite chaque arbre, chaque pierre et chaque plante. Un soir d'été, Kaito, découvre le corps d¹un homme flottant dans la mer, sa jeune amie Kyoko va l¹aider à percer ce mystère. Ensemble, ils apprennent à devenir adulte et découvrent les cycles de la vie, de la mort et de l'amour…
5 bonnes raisons de voir le film
- Comme à son habitude, Naomi Kawase multiplie les plans aériens, dignes d'Ushuaïa Nature et donne à voir une vision méconnue de l'île d'Amami, absolument magnifique. Ses rites, ses coutumes, ses habitants... Still the Water a une dimension presque documentaire, propre au cinéma de Kawase.
- La mer, un personnage à part entière dans ce long-métrage, filmée ici comme métaphore de la vie. Calme ou agitée, l'eau est parfois néant, parfois sérénité.
- L'inoubliable danse du mois d'août, qui rend la mort moins violente...
- Une ode à la nature, donc. A la Mer, comme évoquée plus haut. Mais aussi à la Mère. De merveilleux moments de partage, de confiance et de complicité ponctuent ce film.
- Avec toujours autant de grâce et de poésie, Naomi Kawase s'attarde sur des thèmes qui lui sont chers, la vie, la mort, mais aussi la transmission et la relation de l'homme à l'environnement. Peut-être de quoi (ré)veiller les consciences...
Revue de presse
Mehdi Omaïs / Metro News : "Si les intentions de Kawase s’avèrent honnêtes, elles sont néanmoins complètement neutralisées par une mise en scène artificielle sous couvert de naturalisme (...) Nul doute que l’expérience sensorielle doit clairement en valoir le détour pour ceux qui sont parvenus à nager dans le sillage des personnages. Pour les autres, difficile de ne pas réprimer un bâillement devant les incessants silences, porteurs a priori de vertus exceptionnelles." Voir la critique complète
Guy Lodge / HitFix : "Au pic de son charme, Still the Water envoûte, la vision du monde de Kawase se matérialise dans une imagerie intense : les jeunes amants nus plongeant sous la surface de l'océan tels des sirènes, la mangrove magnifiquement emmêlée, une vue aérienne de l'île d'Amami Oshima (...) Cela peut ressembler à un demi compliment mais la réalisation de Kawase est la plus riche lorsqu'elle est la plus idéaliste et insaisissable." Voir la critique complète
Olivier Père / Arte : "Naomi Kawase signe un film très émouvant et poétique autour d’un couple d’adolescents sur l’île Amami Oshima, entre éveil sensuel, communion avec la nature et drames familiaux (...) Kawase réussit particulièrement les portraits des deux adolescents : la jeune fille confrontée à la mort de sa mère en même temps que ses premiers émois sentimentaux et sexuels (...) Avec une histoire et des images aussi belles que simples Still the Water atteint une dimension cosmique." Voir la critique complète
Fionnuala Halligan / Screendaily : "Still the Water est un film plus accessible que les précédentes oeuvres de Kawase (...) Tout au long du film, le film est visuellement saisissant, montant en puissance, des premiers plans très contrôlés jusqu'à l'apogée finale respirant la liberté." Voir la critique complète
Peter Bradshaw / The Guardian : "Still the Water garde intact le sens de l'idéalisme et de la tranquillité. La sérénité propre à Kawase et la générosité de son esprit demeurent de remarquables qualités dans le cinéma aujourd'hui." Voir la critique complète
Clarence Tsui / The Hollywood Reporter : "En reprenant quelques-uns des thèmes chers à la réalisatrice - le sens de la vie et de la mort, les liens invisibles entre une mère et son enfant, la puissance de la nature face à la civilisation - Still the Water cherche à envoûter à travers ses longs dialogues, en se dégageant des murmures et du symbolisme obscur du précédent film de Kawase, Hanezu, l'esprit des montagnes." Voir la critique complète
Un extrait :
