Bradley Cooper, Christian Bale © Francois Duhamel, Columbia Pictures
Références de l'affaire Abscam
American Bluff s'inspire de la célèbre affaire répondant au nom d’Abscam, à savoir une opération qui a vu le jour à la fin des années 1970 dans laquelle des escrocs se sont alliés au FBI pour déterminer l’identité d'hommes politiques aux agissements douteux.
Par le passé, le réalisateur français Louis Malle a cherché à adapter l'histoire d'Abscam dans un film intitulé "Moon Over Miami" avec Dan Aykroyd et John Belushi jouant une version romancée de Weinberg (Christian Bale), mais la mort de Belushi en mars 1982 a mis un terme à la production du film.
Abscam a également été mentionné dans le film Donnie Brasco, lorsque deux agents du FBI (campés par Paul Giamatti et Tim Blake Nelson !!) discutent avec Johnny Depp et doivent rapidement trouver un bateau pour impressionner le chef de la mafia Santo Trafficante, Jr. dans leur mission d'infiltration. Ils utiliseront un bateau lié à l'opération Abscam.
Jennifer Lawrence © Tobis Film
Chaises musicales
Initialement engagé pour tenir le rôle principal du film, Christian Bale a dû se désister pour être remplacé par Bradley Cooper... avant de revenir vers le projet et de récupérer le même personnage, en même temps que de signer sa deuxième collaboration avec David O. Russell, après Fighter.
Bale ne bluffe jamais
Christian Bale est un habitué des transformations physiques. David O. Russell le sait et ne s’en prive pas. Dans The Machinist et Fighter par exemple, l’acteur avait ainsi perdu beaucoup de poids. Pour American Bluff, le Batman de Christopher Nolan a de nouveau consenti à de gros efforts physiques. Cette fois, il a pris 18 kilos pour les besoins du rôle. Une transformation qui ne l’a pas épargné puisqu’elle lui a abîmé deux disques de la colonne vertébrale avec une sévère hernie.
Christian Bale © Tobis Film
Bradley le borgne
Au cours d’une scène du film, le personnage d’Amy Adams frappe celui de Bradley Cooper. Le tournage de cette séquence s’est révélé très éprouvant pour l’actrice qui, poussée à bout par David O. Russell et son partenaire, finit par donner une grosse claque à Bradley. Petit souci, la main d’Amy Adams est venue percuter l’œil du natif de Philadelphie. Croyant l’avoir éborgné ou quoique ce soit, Adams s’effondra en larmes. Plus de peur que de mal toutefois.
A l’ancienne
Afin de coller à la temporalité du film qui se déroule il y a plus de quarante ans, les producteurs David O. Russell et ses équipes ont choisi d’ouvrir le long-métrage avec l’ancien logo de la Columbia Pictures. Aussi, ils ont repris celui qui était utilisé à partir du milieu des années 1970 jusqu’au début des années 1990.
Christopher Buet
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