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    Deauville 2013 : Le réalisateur du "Transperceneige" avait "des préjugés sur Chris Evans"

    Vu récemment dans "The Iceman", Chris Evans continuera de prouver qu'il n'est pas que Captain America, dans "Le Transperceneige" de Bong Joon Ho. Un réalisateur qui avoue avoir douté avant de le rencontrer.

    Bong Joon Ho - © Maximilien Pierrette - Allociné

    Film d'anticipation post-apocalyptique, le très attendu Transperceneige se présente également comme une critique de la Corée et - surtout - des États-Unis, ce qui rend d'autant plus drôle le fait de voir Chris Evans en être le porte-drapeau : "Effectivement c'est un choix un peu ironique", commente le réalisateur Bong Joon Ho, en référence à son rôle d'anti-Captain America chez lui. "À vrai dire j'avais quelques préjugés sur Chris Evans avant de le rencontrer parce que c'est la caricature de l'Américain tout en muscles. Je le voyais bien en capitaine d'une équipe de football dans un lycée." Ça, c'est fait.

    "Un garçon intelligent et très sensible"

    Des préjugés que le metteur en scène coréen a toutefois vite laissés de côté : "Je me suis aperçu que c'était un garçon intelligent, limite intello, et très sensible", explique-t-il dans la foulée de son tacle. "J'ai visionné deux de ses films qui m'ont convaincu qu'il était fait pour le rôle : Sunshine de Danny Boyle et un film indépendant américain appelé Puncture. Je me suis aperçu qu'il était fait pour le rôle de Curtis qui, finalement, reste un héros en étant un personnage très sombre qui reste à jamais prisonnier des fantômes du passé." Pour découvrir cette facette plus sombre, c'est soit ce soir, pour les chanceux qui assisteront à la clôture du Festival de Deauville, soit le 30 octobre.

    Propos recueillis par Maximilien Pierrette

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