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    Michael Cimino : "Les critiques américains sont déficients mentalement"
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    De passage à Paris pour la ressortie de son chef-d'oeuvre maudit "La Porte du Paradis", nous nous étions longuement entretenus avec son réalisateur mythique : Michael Cimino. Moment privilégié avec un cinéaste qui n'avait rien perdu de son mordant

    Après avoir remporté en 1979 cinq Oscars majeurs dont celui du meilleur réalisateur pour Voyage au bout de l'enfer, sans doute un des plus grands films de l’histoire du cinéma américain, Michael Cimino fut le réalisateur américain le plus désiré par Hollywood. A peine deux ans plus tard, il fut pourtant le plus détesté, après l’échec cuisant de La Porte du paradis, qui provoqua la quasi faillite de la United Artists. S’il a pu se remettre en selle avec le succès de L' Année du dragon en 1985, il n’a tourné depuis qu’une poignée de films, dont le dernier, The Sunchaser, date de 1996. Homme secret et rare en interview, il est resté un cinéaste de légende jusqu'à la fin. Nous avions eu la chance de le rencontrer pour la sortie de la version restaurée de La Porte du Paradis. Nous avions découvert un artiste intègre à la dent particulièrement dure pour l'industrie du cinéma.Propos recueillis par Olivier Pallaruelo - Montage : Kevin Janas

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