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    IMAX... upilami !

    "Sur la piste du Marsupilami" sera le premier long métrage français en IMAX ! Alain Chabat en dit plus, en exclusivité pour AlloCiné...

    Allociné : On croyait que l’Imax était l’apanage des Américains… Or une production palombienne s’essaye aujourd’hui à ce format ! Quand et comment est née cette idée / envie de faire le film en Imax ?

    Alain Chabat: En fait c’est Imax qui est venu vers nous. Je leur ai montré des images du film, même si il était encore en mixage. Ça leur a plu et ils nous ont dit que c’était tout à fait un film pour l’Imax. Je suis super content !

    Puis c’est le premier film européen à être diffusé en Imax…

    Oui, c’est une super bonne nouvelle ! On a d’ailleurs commencé à faire des essais, à regarder comment ça se passe. Là on bosse avec eux techniquement pour avoir la meilleure image et le meilleur son possible pour qu’on puisse vivre l’expérience au mieux.

    Qu’est-ce que cela va changer pour le public ? Est-ce que cela va provoquer une meilleure immersion dans vos plans quasi-malickiens de la jungle ?

    Exactement ! (rires) Ça va donner une meilleure immersion dans le film, une meilleure image en haut et en bas, et un son Imax. C’est un autre système. On est en train de travailler avec eux, ça va se faire aux Etats-Unis. On va aller vérifier avec eux l’image et le son pour que tout soit super. C’est très excitant ! Le film a été tourné en 35 mm donc on est en format film. On a une très bonne définition d’images et une très bonne profondeur de couleurs, il y a un immense spectre. La pellicule reste encore ce qui restitue le plus profondément toutes les variations de couleurs. Et comme le film est très très coloré… Techniquement ils sont ravis. On leur a montré les images, les masters,… donc c’est très cool !

    Avez-vous pensé, en plus de l’Imax, à la 3D ?

    Non, le film est simplement en 2D Imax. Le film n’a pas été tourné en 3D et je n’ai pas envie de faire de conversion parce que ce n’est jamais vraiment très intéressant au niveau du rendu.

    On savait que l’esprit de la BD serait respecté, qu’il y aurait la patte Chabat… mais l’une des interrogations, l’un des défis du film, c’était la bestiole. On a pu la voir à la fin de la bande-annonce et le résultat est assez incroyable. C’était votre inquiétude majeure sur ce film ?

    Bien sûr ! Mais on a tourné avec un vrai marsupilami, c’était plus simple … (rires) Je sais qu’il y a des fans de Franquin et des fans du Marsu, j’en suis d’ailleurs un. Donc ce Marsupilami est la proposition que je fais et j’espère que les spectateurs sentiront que je suis fan. L’idée c’est, pour moi en tout cas, d’avoir le meilleur divertissement possible et le film le plus marrant, le plus spectaculaire et parfois le plus émouvant… En tout cas, je suis la meilleure ou la pire personne pour vous dire ça, mais j’aime beaucoup le film ! (rires)

    D’ailleurs, j’ai vu ce matin un essai de bande-annonce en Imax et c’est canon ! L’image était incroyablement piquée, magnifique. Leur système de deux projecteurs ça booste l’image c’est vraiment superbe ! C’est une expérience super excitante.

    Dans quel état d’esprit êtes-vous à deux mois de la sortie ?

    J’ai déjà très très envie de montrer le film. Je dois dire que je trépigne un peu mais ça va arriver dans les semaines qui viennent. J’ai hâte d’avoir la réaction des gens. Ce sera le premier film en Imaxupilami !

    Vous ouvrez la voie vers l’Imax aux films français et européens. Ça vous donne envie de tourner vos futurs films au format Imax ?

    Si le projet s’y prête, parce qu’il faut quand même un film avec du spectacle. On a besoin d’une plus-value spectaculaire à l’image. Mais si le prochain film s’y prête, je serais effectivement ravi de remettre ça. Mais en tout cas je suis déjà super content d’ouvrir le feu avec le Marsu en Imax.

    Le Marsu dira t-il Houba Houba ?

    Bien sûr ! Il dira même Hop !

    Le teaser de “Sur la piste du Marsupilami”

    Sur la piste du Marsupilami

    Notre reportage sur l’IMAX

    Propos recueillis le 10 février 2012 par Laëtitia Forhan

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