Trio gagnant ! Gérard Depardieu, Jean Reno et Christian Clavier ont été les acteurs les mieux payés en 2005, alors que Josiane Balasko prend la tête du classement côté actrices, trois fois moins bien payées en moyenne que les hommes, selon l'étude annuelle réalisée par Le Figaro et publiée lundi. Gérard Depardieu décroche la première place du classement avec un gain en 2005 de 3,2 millions d'euros malgré "un décalage entre ses gains et son box-office très important", remarque le Figaro. En effet, Olé !, Je préfère qu'on reste amis... et Combien tu m'aimes ? font partie des plus gros "flops" de l'année. Il détrône ainsi Gérard Jugnot en première position du classement en 2004, qui n'a pas souhaité participer à l'enquête cette année. Jean Reno, avec 2,3 millions d'euros, prend la deuxième place mais reste l'acteur le mieux payé par film. La troisième place est occupée par Christian Clavier avec 1,87 millions d'euros. L'acteur est actuellement à l'affiche des Bronzés 3 amis pour la vie qui a déjà comptabilisé plus de 8 millions d'entrées. Il est suivi de Jean Dujardin (1,61 M EUR), Daniel Auteuil (1,4 M EUR), Gérard Lanvin (1,36 M EUR), Benoît Magimel (1,35 M EUR), Gad Elmaleh (1,2 M EUR), Josiane Balasko (1,0 M EUR) et Michaël Youn (0,9 M EUR).
Les actrices sont moins payées
Côté actrices, c'est Josiane Balasko qui est la première femme du classement en comptabilisant un gain d'un million d'euros grâce à L'Ex femme de ma vie, soit trois fois moins qu'un homme. Cette différence de salaires s'explique par la rareté du rôle principal féminin au cinéma et la plus forte concurrence entre les actrices, d'après Le Figaro. En deuxième position se trouve Karin Viard(0,834 M EUR), suivie de Mathilde Seigner (0,8 M EUR), Catherine Frot (0,7 M EUR), Sophie Marceau (0,69 M EUR), Valérie Lemercier (0,68 M EUR), Nathalie Baye (0,65 M EUR), Charlotte Gainsbourg (0,62 M EUR), Vanessa Paradis (0,5 M EUR) et Juliette Binoche (0,45 M EUR). Le quotidien n'explique pas à partir de quelles sources a été calculé le revenu des acteurs, précisant seulement que les montants indiqués étaient bruts.
Marie Surrel avec Le Figaro